vendredi 30 mai 2014

Vers une médecine prédictive personnalisée

A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/vers-une-medecine-predictive-personnalisee_429338

Par  14 mai 2014 
EXPOSOMICS

La recherche en biologie s’intéresse de plus en plus aux relations causales entre maladies et facteurs environnementaux grâce à l'évaluation des niveaux d’exposition.
Les expositions environnementales affectent la santé tout au long de la vie: substances chimiques toxiques, radiations ionisantes, germes, microbes, parasites, etc. Celles-ci peuvent être liées à l’habitat ou à l’environnement professionnel par exemple et peuvent se caractériser par des nuisances telles que le bruit ou l’insalubrité, la contamination de l’eau, pollution de l’air ou encore les changements climatiques. Toutefois, leurs mesures sont très complexes et présentent plusieurs défis. En effet, les variations dans l'espace et le temps, la multiplicité des agents environnementaux et l’insuffisance des outils de mesure posent des difficultés pour obtenir une analyse précise. Un éventail d'outils existe déjà: modèles mathématiques, enquêtes à travers des questionnaires, mesures de biomarqueurs dans le sang, les urines et les cheveux. Cependant, ces derniers, n'intégrant ni la totalité des expositions ni d'autres facteurs tels que les conditions de vie n'apportent pas un rapport complet. Avec le développement de la recherche en épidémiologie moléculaire, de nouvelles pistes s'ouvrent. Ainsi, le concept d'exposome -évoqué pour la première fois en 2005 dans un article du Dr Christopher Wild- propose une approche plus globale des effets des expositions aux agents chimiques, physiques et infectieux sur la santé de l'Homme. Dans ce cadre là, plusieurs initiatives de recherches se sont développées en Europe et aux Etats-Unis dont EXPOSOMICS. Ce projet soutenu par la Commission Européenne et réuni autour d'un consortium installé à Imperial College London a pour ambition d'utiliser la technologie des smartphones pour aider l'évaluation des expositions environnementales.

Le smartphone comme système de surveillance

Cette discipline combine alors des méthodes de biologie à des outils de biotechnologies et de bio-informatique, le tout dans une démarche épidémiologique. Deux PME, l'une spécialisée dans les capteurs et le développement des technologies smartphones, l'autre dans l'intégration de données complexes se sont associées pour développer l'initiative EXPOSOMICS. Ainsi la technologie développée dans le cadre du projet collectera des données d'exposition - polluants atmosphériques, de l'eau- et ce pour chaque individu. Ces données pourront alors être mises en relation avec les changements biochimiques et moléculaires qui s'opèrent dans le corps et provoquent des maladies chroniques et graves. Pour cela, la technologie s'appuiera sur la technologie des smartphones -capteurs, systèmes de géolocalisation, satellites- afin de générer un "Personal Exposure Monitoring”, c'est à dire un système de surveillance de l'exposition personnelle. Ce système, couplé aux outils existants tels que les biomarqueurs, apportera par la suite une aide précieuse aux scientifiques pour l'estimation de l'impact de l'environnement sur les maladies.

Une avancée pour la santé publique

Dans l'état actuel des choses, il n'existe pas de mesures précises des liens entre les exposions environnementales et les maladies. De ce fait, l'estimation réelle de la morbidité et de la mortalité liées à ces expositions est difficilement réalisable. Vient s'ajouter à ce constat le fait que l'exposition dans les pays développés se fait à faibles doses et sur la durée, ce qui complique davantage l'analyse. Aussi, faibles doses riment souvent -à tort- avec faibles risques dans les estimations, ce qui peut entraîner des erreurs dans les statistiques et amener des études à conclure qu'il n'y a pas de lien entre l’environnement et la pathologie étudiée alors que cela est faux. Ici, l’analyse précise des expositions devient un enjeu crucial dans le domaine de la santé publique. De plus, l'étude de l'exposome individuel laisse entrevoir la possibilité d'un diagnostic personnalisé et préventif en matière de santé environnementale.
*«Enhanced exposure assessment and omic profiling for high priority environmental exposures in Europe»

Google va-t-il confier le volant de sa voiture autonome à des constructeurs tiers ?

A lire sur: http://www.usine-digitale.fr/article/google-va-t-il-confier-le-volant-de-sa-voiture-autonome-a-des-constructeurs-tiers.N262303#xtor=EPR-4

Par  -

Google va-t-il confier le volant de sa voiture autonome à des constructeurs tiers ? © Google
Google estime que dans six ans, ses voitures autonomes  seront accessibles aux conducteurs lambda. Mais selon le Wall Street Journal, le géant américain s'interroge encore sur le business model  lié à cette technologie : doit-il créer lui-même les Google cars ou fournir la technologie à des constructeurs-tiers ?
Pour Google, cela ne fait guère de doute : dans six ans, ses voitures autonomes (surnommées "Google cars") seront en vente pour le grand public. Mais il reste "beaucoup de chemin à parcourir" pour accomplir cet objectif, reconnait dans le même temps Arturo Corral, un pilote d'essai de Google interrogé par le Wall Street Journal. Même si la technologie s'est considérablement perfectionnée, il reste des obstacles à franchir : le système n'est pas opérationnel lors de conditions météorologiques difficiles (pluie et neige), par exemple, et certains de ses composants-clés sont très onéreux. Google promet que les prix chuteront lorsque la production de série sera lancée.
CONTACTS AVEC PLUSIEURS CONSTRUCTEURS
Quelle est la meilleure façon de commercialiser cette technologie prometteuse ? Selon le WSJ, la question divise au sein même de Google X, la division du géant de Mountain view qui supervise ses projets les plus innovants, parmi lesquels la "Google car". "Nous réfléchissons aux moyens de mettre cette technologie sur le marché", explique le chef de projet Chris Urmson. "Nous sommes en discussions avec plusieurs constructeurs automobiles", ajoute-t-il, sans citer lesquels.
Google n'a pas encore décidé quelle serait son approche : concevoir lui-même les Google cars de série, ou bien confier cette tâche à un ou plusieurs constructeurs partenaires. Le logiciel et l'OS (système d'exploitation) qui sont au cœur de la sa voiture autonome pourraient également être vendus sous licence à des fabricants, comme Google le fait avec Android pour les smartphones. L'entreprise est d'ailleurs en pleine expansion sur le marché des systèmes embarqués automobiles.
Si Google décide finalement de concevoir lui-même la voiture, il n'y a pas de temps à perdre, étant donné les délais de conception et d'industrialisation. L'objectif d'une mise sur le marché aux alentours de 2020 pourrait alors s'éloigner.

Big data definition fractures technology market

A lire sur: http://searchbusinessanalytics.techtarget.com/feature/Big-data-definition-fractures-technology-market

Ed Burns, Site Editor

CAMBRIDGE, MASS. -- The term big data, and some of the general concepts that define it, may be on its way out, but predicting what will replace it and when remains a challenge.
At the MIT CIO Symposium, there was near unanimous agreement that the accepted big data definition, despite its ubiquity, has little meaning for businesses, and focusing on the idea rather than specific business needs may be dangerous.
There are new technologies coming on the market so fast and if we don't really align our organization we can get ourselves painted into a corner pretty quickly.
Darrell Fernandes,
Fidelity Investments
"The term is useful at some level, but I think if you can't turn it into business value, you're losing," said Darrell Fernandes, CIO of strategic investment products and data at Fidelity Investments. "Big data as a term doesn't connect to business value. The term can hurt us at times if we can't derive the value that we want."
Fernandes said he prefers to talk about "eKnowledge," which refers to information derived from data analysis that connects to business functions.
The debate encompasses more than just nomenclature. Popular use of the term big data came into vogue around 2010. At that time, businesses started to see an explosion in the number of tools available to help them manage and analyze data, including new database technologies like NoSQL and Hadoop, advanced data mining software and, most recently, user-friendly self-service analytics tools. As vendors tried to define big data through their own unique products, it created a data management and analysis ecosystem in which every action related to data requires its own tool.
Fernandes said this can be frustrating. Prior to the growth in big data and its related tools, it was much easier to know what his company needed. Mostly this involved a simple relational database. But now, with so many new tools coming to market, he feels forced to reassess his business's needs on 18-month cycles or shorter.
"There are new technologies coming on the market so fast and if we don't really align our organization, we can get ourselves painted into a corner pretty quickly," he said.
But as the market for data management and analysis tools matures and moves away from general interest in big data, Fernandes expects to see a lot of consolidation. Individual vendors may offer tools that manage data effectively on the back end while also providing easy-to-use data exploration and visualization tools on the front end. Currently, businesses would be hard-pressed to find one vendor capable of delivering on all these needs.
This consolidation could alter the shape of the data analytics workforce. Currently, businesses that want to do deep analytics need at least one data scientist on staff. Doctorate-level data scientist Puneet Batra, founder of organizational learning startup LevelTrigger, formerly served as the lead analytic scientist at Aster Data (which was eventually bought by Teradata), said the need for data scientists like himself is coming to an end. As self-service tools become standard components of vendors' analytic software packages, businesses won't need people with backgrounds in statistics and the scientific method. These things will be baked into the technology.
"My first priority is to put lots of people like myself out business," Batra said.
How long it will take to complete this transition from a fractured technology market to a more unified big data definition is anyone's guess. Tom Davenport, fellow at the MIT Center for Digital Business and professor at Babson College, said he predicted at the Symposium last year that the term big data would have fallen out of use by now -- a prediction which obviously has not come to pass.
While big data as a general concept may provide little business value, as a term it has proven durable.

Former shadow IT worker helps bring analytics data into the light

A lire sur: http://searchdatamanagement.techtarget.com/feature/Former-shadow-IT-worker-helps-bring-analytics-data-into-the-light


For nine years, Ryan Fenner worked in a group that developed and managed business intelligence systems at Union Bank outside the IT department's control. Now he's helping clean up some of the consequences of such efforts, as the technical leader on a data warehousing project aimed at bringing BI and analytics data generated by that group and others like it into the bank's corporate IT fold.
Change Agents logo
The project isn't designed to fully do away with shadow IToperations at Union Bank, which is based in San Francisco and has 400-plus branch offices in seven states. Fenner, who moved into the IT department in late 2012, said some of the groups will remain in place and continue to build BI and analytics applications for business units. The goal is to get the key data they're working with into centrally managed data marts, and eventually into an enterprise data warehouse(EDW), so it can be properly cared for.
Ryan Fenner, Union BankRyan Fenner
Fenner learned the need for such care firsthand several years ago, when the bank's risk and compliance department flagged his shadow IT group for data quality problems. He said the various DIY operations sprung up because there wasn't a strong central focus on BI and analytics -- but the informal processes ended up creating data consistency and accuracy issues. "A lot of innovation comes out of shadow IT, and they provide a lot of value to the business," Fenner said. "But you do need governance on that data."
He started his career on a traditional IT track, graduating from college with a degree in management information systems and initially working as a business analyst and then a systems analyst. His first job at Union Bank involved rewriting Microsoft Access desktop applications to run on a SQL Server system. Along the way, he became familiar with running queries and building reports in SQL Server -- and then a shadow-y opportunity came knocking.

Do what you need to do

Business executives in the bank's consumer lending unit were looking for better BI data to aid in decision making, and they tapped Fenner and two colleagues to start producing reports for them. He said the execs gave the new team "tons of cash" to fund its work and free rein on how to proceed: "They said, 'We need questions answered and we don't care how you do it -- just do it."
A lot of innovation comes out of shadow IT. But you do need governance on that data.
Ryan Fenner,
Union Bank
Six months later, the group was expanded to support the company's entire retail banking business. Eventually, it cast quite a long shadow, employing more than 100 people at its peak. That pales in comparison to the size of Union Bank's IT department, which currently has about 1,300 employees. But it was a sizable operation.
And it was fun to work for, according to Fenner. Using SQL Server as their BI platform, he and his co-workers got to do "cool things" in direct support of business needs, with a heavy focus on analyzing sales and marketing data. But after a management change, the work "morphed into more of a traditional IT role," he said. Meanwhile, the IT department also got new management and became more focused on supporting BI processes. So Fenner decided to leave the shadows behind and take a new job in IT as a vice president and enterprise data solutions architect.

First priority: Getting a handle on analytics data

Officially, he's in charge of enterprise architecture. But, for now, architecture strategy is mostly taking a back seat to the tactical concerns of the data warehousing project. The project team deployed an initial data mart for Union Bank's consumer loan servicing department in late April, building it on SQL Server using data warehouse development tools from WhereScape. Fenner said he expects the reporting system to be migrated to Pivotal Software Inc.'s Greenplum analytical database later this year, again with WhereScape's tools. Other data marts will follow, and the bank ultimately plans to construct a full-fledged EDW on Greenplum that will incorporate the marts and several Oracle-based data warehouses built by the IT department.

MORE ON MANAGING BI AND ANALYTICS DATA

Watch a video Q&A with IT exec Sam Strum about managing data warehouse and BI projects
Get tips from consultant William McKnight on how to avoid data warehouse performance problems
See why consultant Wayne Eckerson says big data vendors should stop bashing data warehouses
Fenner is applying some familiar concepts from his shadow IT days to the initiative. For example, he isn't a big fan of traditional requirements gathering and waterfall development. In his old group, he said, "we went out and sat with the business people and just built the applications," using Agile development processes. The data warehouse project team is adopting a similar approach.
Things aren't all sweetness and light on the project. The bank isn't looking to pull all of the analytics data generated by shadow IT operations into the new data marts and the EDW -- only information that it views as an enterprise asset. Fenner gets to make the call on what qualifies, even if current data owners would prefer to keep it to themselves. "There are some groups that don't want to work with us," he said. "We have to make sure we prevent that kind of thing."
But if everything works as planned, Fenner added, the end result will be stronger data management that improves data quality without shackling the analytics capabilities of BI teams embedded in business units -- still enabling them to deliver "beautiful innovation and a lot of business value."

jeudi 29 mai 2014

Forget B2B and B2C... X2X robot device omnichannel ecommerce is next

A lire sur: http://www.computerweekly.com/blogs/cwdn/2014/05/forget-b2b-and-b2c-x2x-robot-device-omnichannel-ecommerce-is-next.html



NetSuite SuiteWorld 2014 is staged this week in sweltering San Jose temperatures approaching 40 degrees C. But despite the early heat wave, the focus here has been one of product updates and customer connection points.
NetSuite has used this event to detail new features in its product base to the 6,500+ attendees here from all around the world.
The last three years have seen the company re-architect its core User Interface proposition to present a screen view using what is called "flat design," a function that emphasises crispness and clarity.
In practical terms, this comes down to the use of easy-to-read fonts, attractively redesigned icons and graphics, increased whitespace and greater aesthetic simplicity.
So how does a firm sell cloud ERP?
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"ERP is the hardest application to build and this is what NetSuite chose to build first," said Zac Nelson, NetSuite CEO.
This truth (if indeed it is one) is behind much of why NetSuite has grown profitably as it has done -- the firm has enjoyed 41.67% market share growth.
NetSuite also hinges much of its technology proposition around the importance of "omnichannel commerce" and how CRM and ERP plugs into the whole range (there are more than you thought) of channels that now exist.
What are the five pillars of omnichannel ecommerce?
B2B
B2C
B2B2C - big firms to smaller firms and then on to customers
G2G - government to government (government agencies to structure to be able to produce an Amazon-like experience)
X2X - machines to machines
Yes, X2X machine- and device-driven ecommerce.
The company is talking about the next tier of commercial data and how we use it and where it is used... where this goes next could be interesting, CEO Nelson has ideas that could push ERP data all the way through to the Internet of Things, that story must be told next.
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Insurance industry slow to implement big data analytics

A lire sur: http://www.computerweekly.com/news/2240220735/Insurance-industry-slow-to-implement-big-data-analytics

Karl FlindersThursday 15 May 2014 15:00

Most insurance companies do not have an enterprise-wide big data strategy despite the industry's heavy reliance on access to accurate information.
Insurance companies have been cited by numerous reports as being under threat from non-traditional competition due to their slow take-up of new technology.
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According to research from business consultancy BearingPoint, 90% of insurance firms are yet to implement a company-wide big data strategy and risk being bypassed by new, more agile data aggregators taking advantage of the digital era.
According to the survey, big data is expected to have a significant impact on the industry, but insurance companies are unprepared.
Over two-thirds of companies surveyed by BearingPoint said big data had a highly important role in their future. The research revealed that 71% said big data will be a top priority by 2018, but less than quarter (24%) said their company’s big data maturity was advanced or leading, and only 33% have started a departmental or enterprise implementation process.
A lack of skills was a stumbling block for big data implementation, according to 53% of insurance executives across Europe. It also found that 16% don’t know enough about big data, 53% said IT executives are left alone to seize the opportunities of big data and only 37% view their company as ready to implement new ideas in connection to big data.
Patrick Maeder, leader of BearingPoint’s insurance sector practice, said it was not too late for insurance companies to implement successful big data strategies. 
“We have seen a gap opening up between the leaders and the laggards in big data and advanced analytics in insurance, but the good news is it is not too late for the laggards to catch up,” he said.
According to a recent report from Forrester Research –Trends 2014: European Digital Insurance – insurance companies in Europe are under threat from companies outside their sector, as they fail to keep up with digital developments.
It said companies in the manufacturing, utility and telecoms sectors, along with startups, could take business from traditional insurers. The report recommended that to catch up, insurance companies should open digital labs, run hackathons, tap into internal and external talent, and partner with digital firms.
Earlier this year, an Accenture survey of 6,000 consumers in 11 countries revealed that 67% of consumers would consider buying insurance from companies other than insurers, and almost a quarter would consider large internet companies, such as Google and Amazon, as possible insurance providers.
A total of 43% said they would consider banks in their buying decision. Accenture said there could be billions of pounds' worth of policies up for grabs globally, as 40% of consumers look to change providers.

Solar Roadways veut transformer les routes en panneaux solaires

A lire sur: http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-solar-roadways-veut-transformer-routes-panneaux-solaires-53721/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20140516-%5BACTU-Solar-Roadways-veut-transformer-les-routes-en-panneaux-solaires%5D

Un couple d’ingénieurs états-uniens travaille depuis une dizaine d’années sur un concept de panneau solaire ultrarésistant qui pourrait transformer n’importe quelle route en source d’énergie. Financé par le gouvernement américain, le projet fait l’objet d’une campagne de financement pour passer à la phase commerciale.


Solar Roadways ambitionne de transformer les routes en source d’énergie grâce à des pavés en verre trempé dans lesquels sont intégrés des panneaux solaires, des Led ainsi que des résistances pour éliminer la glace et la neige. Ce système pourrait s’autofinancer en produisant de l’électricité, qui servirait également à alimenter le marquage au sol lumineux et à recharger les batteries des véhicules électriques... © Solar RoadwaysSolar Roadways ambitionne de transformer les routes en source d’énergie grâce à des pavés en verre trempé dans lesquels sont intégrés des panneaux solaires, des Led ainsi que des résistances pour éliminer la glace et la neige. Ce système pourrait s’autofinancer en produisant de l’électricité, qui servirait également à alimenter le marquage au sol lumineux et à recharger les batteries des véhicules électriques... © Solar Roadways

Une route capable de fournir de l’électricité pour s’autofinancer, recharger les véhicules, alimenter son marquage au sol à Led et chauffer sa surface pour faire fondre le verglaset la neige… Cet idéal, Scott Brusaw et son épouse Julie sont sur le point de le concrétiser. Voilà près de dix ans que ces ingénieurs en génie électrique planchent sur un concept de panneau solaire intégré dans un verre trempé ultrarésistant pouvant supporter les contraintes d’une route en asphalte.
Baptisée Solar Roadways, cette invention se présente sous la forme d’un pavé hexagonal texturé qui renferme des cellules photovoltaïques, 128 Led à cinq couleurs ainsi que des résistances électriques. Le concept peut s’appliquer non seulement aux routes, mais aussi aux trottoirs, aux pistes cyclables, aux places de stationnement publiques et chez les particuliers, aux allées, aux terrasses ou aux cours.

En avril 2010, Scott Brusaw a présenté son concept Solar Roadways lors d’une conférence TEDx. Il a reçu le soutien financier de l’agence états-unienne chargée des autoroutes, a été distingué par plusieurs récompenses et s’est également exprimé lors de conférences organisées par Google et la Nasa. © TEDx Talk, Solar Roadways

Objectif d’un million de dollars pour la route solaire

Concrètement, toute surface en asphalte ou en béton exposée au soleil pourrait être recouverte de ces panneaux. Scott Brusaw imagine des places de stationnement qui feraient office de station de recharge pour les véhicules électriques, les rendant ainsi aussi autonomes que des modèles à moteur à explosion. « Un système à l’échelle nationale pourrait produire plus d’énergie propre renouvelable qu’un pays n’en utilise dans son ensemble », assure-t-il, chiffres à l’appui.
La Federal Highway Administration (FHWA), une agence du département des transports des États-Unis qui gère les autoroutes, soutient le projet Solar Roadways. Elle a accordé deux subventions en 2009 puis 2011. Une campagne de financement vient d’être lancée via la plateforme Indiegogo avec l’objectif de récolter un million de dollars (730.000 euros). Le but est de financer la construction d’un prototype de place de stationnement pour finaliser le produit. La commercialisation ciblera d’abord les particuliers avant d’être étendue à des infrastructures routières.

Graphene and carbon nanotubes combined to create flexible, wearable supercapacitor

A lire sur: http://www.gizmag.com/flexible-supercapacitor-improves-volumetric-energy-density/32028/

By  May 15, 2014
The flexible supercapacitor composed of graphene and carbon nanotubes (Photo: Dr.Dingshan Yu, Nanyung Technical University, Singapore)
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An international team of researchers has developed a supercapacitor composed of graphene and carbon nanotubes that is claimed flexible enough to be woven into clothing and potentially powerful enough to offer a real alternative to batteries for use in portable devices. Capable of being charged and discharged in excess of 10,000 cycles, the new supercapacitor also promises to be significantly lighter, faster to charge, and more robust than current battery technology.
Researchers from Nanyang Technological University (NTU) in Singapore, Tsinghua University in Beijing, China, and Case Western Reserve University in Cleveland, Ohio, produced the supercapacitor by heating and bonding micro-scale graphene sheets and carbon nanotubes to form a continuous, interconnected network of filaments. The result is reported to be a complex hybrid fiber so densely packed that its capacitive surface area is a whopping 396 sq m (4,262 sq ft) per gram.
The researchers say that this results in a capacitance of 300 Farads per cubic centimeter, and a volumetric energy density of 6.3 microwatts per cubic millimeter which, in practical parlance, means that the newly-developed supercapacitor is comparable in power to a 4-volt, 500 microamp, thin film Lithium-ion battery. This is more than enough to run many currently available low-power devices, as well as electronic components such as LEDs.
The team has so far produced a 50 meter (164 ft) long set of interwoven fibers in a continuous melding process in the laboratory that yielded approximately 1 m (3 ft) per hour. It is expected that, scaled-up, this process could eventually see large quantities of supercapacitor fibers made on a commercial scale, bringing down the price and increasing its availability.
Supercapacitor electric circuit (Image: Dr.Dingshan Yu Nanyung Technical University, Singa...
"The fiber supercapacitor continues to work without performance loss, even after ending hundreds of times," said researcher Dingshan Yu. So, when this supercapacitor material does become commercially viable, its ability to be bent continuously out of shape while maintaining its charge and structural integrity could lead to it being woven into clothing, backpacks, shoes, and other items to produce a wearable power system.
In turn, these could then power devices such as medical monitors, GPS devices or any of the other myriad accoutrements to our technological life that would allow us even more mobile freedom. It could also be woven into textiles for use by the military to power soldiers’ equipment, incorporated into other materials to form the case of a device that is also its power supply, or even double as the cover and the battery for an eReader.
But more than this, the low mass, high volumetric density of a graphene and carbon nanotube supercapacitor is so great that it may well provide a solution to a more pressing problem for electric vehicles: weight. At a mere fraction of the bulk of storage batteries, and capable of being charged and discharged for more than 10,000 cycles (less than 1,000 is the norm for rechargeable batteries), this type of superlight power storage could prove to be the answer to the electrical motor industry's prayers.
And, by taking advantage of its bendable nature, it could be so densely packed that many thousands of feet of charged supercapacitor material could be shoehorned into any number of spaces on a vehicle, no matter the shape, thereby freeing electric vehicle designers from the tyranny of having to find very large, very flat areas to house the batteries.
There's still more work to be done, but this new material promises to open up whole new avenues for incorporating electric storage devices as intrinsic components, rather than as separate adjuncts to devices.
The research was recently published in Nature.

Yamaha's first electric bikes set for release "in the near future"

A lire sur: http://www.gizmag.com/yamaha-electric-bikes-release-2015/31983/

By May 15, 2014
Yamaha's PED1 and PES1 at the Tokyo Motor Show
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When Yamaha Motor published its annual report for the year 2013 last month, motorcycle blogs the world over picked up on a single line which read: "In sports motorcycles, we are working to create new value with EV sports motorcycles, which we aim to launch in two years, with the development of the small, on-road sports PES1, as well as the PED1, which are being developed to expand the scope of electric vehicles to the off-road world." A few days later, the on-line report was changed, replacing the words "in two years" with "in the near future."
Sportingly, the company alerted shareholders to these changes with the note, "there has been a change in the time frame with regard to the launch of EV sports motorcycles" and in so doing, gave notice that electric motorcycling is about to go mainstream.
Yamaha's PES1 electric motorcycle concept
The bikes shown by Yamaha at the Tokyo Motor Show last November are very different, but they're built to a nifty modular design – the electric motor, battery and central frame segment are common to both bikes. Everything else just bolts on, from the subframe and different shock layouts, to the seat unit and rear controls, all the way up to the swingarm, the "tank" unit, the bellypan and the entire front end, which bolts on behind the headstem to give each bike different steering geometries.
Yamaha's PED1 electric motorcycle concept
The PES1 is belt driven, while the PED1 has a chain, and it's unclear from the prototypes whether they're geared. Either way, they're chalk and cheese, the PES1 being a future-funky naked roadster and the PED1 being a small motocrosser. Both are feather-light, with the sports bike clocking in at just 100 kg (220 lb) and the dirt squirter being just 85 kg (187 lb).
Neither looks like it's going to set the world on fire in their first iterations – the PES1 would only just appear to be capable of 100 km/h (62 mph), if the promo video below is anything to go by. So we're looking at electric bikes that are likely to be somewhere around the performance characteristics of what Zero was doing three or four years ago.
Still, looking at the meteoric development curve the Zero bikes have undergone in a few short years, and factoring in the gigantic resources of one of the biggest motorcycle manufacturers in the world, you'd have to assume Yamaha will be on the ball very quickly. Exciting times!

IBM discovers first new class of polymers in decades

A lire sur: http://www.gizmag.com/ibm-polymer-discovery-plastic/32088/

By May 15, 2014

A Scanning Electron Microscopy (SEM) image of the new ultra-strong polymer reinforced with...
A Scanning Electron Microscopy (SEM) image of the new ultra-strong polymer reinforced with carbon nanotubes (Image: IBM)
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The chemical tree got a bit of a shake this week with scientists at IBM announcing the discovery of the first new class of polymer materials in decades. Discovered using a combination of lab experiments and computer modelling, the new plastics have properties that could potentially have a huge impact in manufacturing, transportation, aerospace, and micro electronics.
Since the first synthetic plastics were invented in the 19th century, the use of polymers has spread from artificial billiard balls to become one of the key materials of the 21st century. They’re used so widely in modern life that this could almost be called a plastic age, though the names are rarely familiar with such non-household labels as polyesters, polyacrylates, polyethylene, polyolefins, polystyrene, epoxies, polyamides, and polyimides.
Despite this ubiquity, plastics aren't all that they should be. While they have a reputation for indestructibility, they’re actually very sensitive to the environment. Ultraviolet light, oxygen, heat, alcohols, and solvents can all destroy plastics in short order. Try using a polystyrene cup to measure out petrol and you’ll get a dramatic demonstration of this. They’re also very difficult to recycle because once they've been cured they can’t be remolded, and over time some can exude toxic chemicals if left in a landfill.
Up until now, polymer chemistry was regarded as a mature field where all the big discoveries have been made and it's now just a matter of filling in the details. It’s been decades since the last family of polymers was discovered, and most plastics research today involves combining, tweaking, and generally learning how to work plastics. It’s a bit like making advances in woodworking without discovering new species of trees. Now IBM have discovered the first new family of trees ... or rather, polymers in decades
We call chemistry a science, but in many ways it's an art that relies on the experience and intuition of the chemist. Computational chemistry combines the empirical work in the synthetic polymer chemistry lab with the modelling power of the computer to predict chemical reactions. It doesn't replace experiments, but it does cut out a lot of the trial and error. And it’s through computational chemistry that the new polymers were discovered.
The IBM polymers consist of two related classes of plastic materials. They’re formed by combining paraformaldehyde and 4,4ʹ-oxydianiline in what’s called a condensation reaction. When heated to 250⁰ C (482⁰ F) the material becomes very strong as covalent bonds form and the solvent is forced out, forming the first of two versions of the polymer. Both versions are highly elastic, resistant to solvents, and are recyclable. One version can even self-heal.
Infographic explaining the new polymer discovered by IBM (Image: IBM)
These polymers also show new physical properties. The first version is lightweight, stiff, resistant to cracking, shows more strength than bone, and can also turned into new polymer structures with half again as much strength. However, it is very brittle, like glass. When mixed with carbon nanofibers and heated, it forms an extremely strong, lightweight composite material that is similar to metal, yet has a degree of self-healing when cracked.
Another version of the plastic forms an elastic gel because it’s formed at low temperature and traps the solvent in its molecular network. This gel is not only very stretchy, but It’s “self-healing” because if you cut a bit in two, they bond back together again in seconds when they touch. According to IBM, this property makes the gel polymer useful as an adhesive, a way of making other polymers self-healing, or as a method for transporting dyes or medicines.
Both versions are also recyclable. Water doesn't affect the polymer, but when the water is acidic, the polymer melts and can be recovered and reformed into new products. This property means that the plastic can be selectively removed without affecting surrounding materials, which has great potential for the semiconductor industry, manufacturing, and advanced composites.
“Although there has been significant work in high-performance materials, today’s engineered polymers still lack several fundamental attributes," says James Hedrick, Advanced Organic Materials Scientist, IBM Research. "New materials innovation is critical to addressing major global challenges, developing new products and emerging disruptive technologies. We’re now able to predict how molecules will respond to chemical reactions and build new polymer structures with significant guidance from computation that facilitates accelerated materials discovery. This is unique to IBM and allows us to address the complex needs of advanced materials for applications in transportation, microelectronic or advanced manufacturing.”
The IBM team’s research was published in Science.
The video below shows the new polymer in a lab setting.
Source: IBM

Le smartphone, c'est l'assistant personnel du voyageur

A lire sur: http://visionmarketing.e-marketing.fr/marketing-management/le-smartphone-c-est-l-assistant-personnel-du-voyageur_a-100-1617.html

Entretien : Tanguy Favennec

, directeur du développement digital d'Air France
lundi 07 avril 2014

Poids lourd du e-commerce français, Air France concentre aujourd'hui ses efforts sur les écrans mobiles pour offrir une expérience « attentionnée » à ses voyageurs. Avec une stratégie bien distincte. Explications de Tanguy Favennec, directeur du développement digital d'Air France.

Les chiffres clés243 villes desservies dans 103 pays
1 500 vols par jour
350 avions
69 000 salariés 
Tanguy Favennec - directeur du développement digital d'Air France
Bio expressDiplômé de l'École Centrale Paris, Tanguy Favennec a exercé différentes responsabilités au sein d'Air France (Revenue Management, Programme de vols), avec un fil rouge : les nouvelles technologies au service du marketing, de la stratégie et des clients. Il a rejoint l'univers digital en 2009, il est aujourd'hui directeur du développement digital d'Air France.

Son twitter : @tanguyf
Aujourd'hui, quelle est l'activité d'Air France sur Internet ?
Tanguy Favennec : « Sur l'exercice 2013, Air France a réalisé 2,5 milliards d'euros de recettes en ligne. Ce chiffre d'affaires est en hausse de 13% par rapport à l'année précédente et nous tablons, en 2014, sur une augmentation annuelle de 12%. Nous sommes aujourd'hui l'un des tous premiers sites marchands en France. Nous comptabilisons 180 millions de visites par an et 30% de notre audience s'effectue aujourd'hui sur smartphones et tablettes. Les premiers connaissent une croissance annuelle d'environ 40%. Elle est de l'ordre de 60% pour les tablettes. »
Quels sont les usages sur ces écrans mobiles ?
T.F. : « D'après moi, il est indispensable de distinguer entre les smartphones et les tablettes. Lorsqu'on regarde l'usage tablette, il se rapproche énormément de l'usage ordinateur. D'ailleurs, 80 à 85% des usages réalisés sur une tablette remplacent ceux du desktop. C'est vraiment 'l'usage canapé'. Sur tablette, une majorité de nos visiteurs se rend d'abord sur le site Air France et non sur l'application. Il est donc primordial pour nous d'optimiser le site web pour les tablettes, et d'adopter une logique de « tablette first », c'est à dire de repenser le site web pour cet usage et de l'enrichir de fonctionnalités pour le desktop. C'est un projet que nous venons d'entamer. La refonte totale du site représente plus de trois années de travail. Elle s'effectuera au fur et à mesure, en privilégiant la page d'accueil et les pages de ventes. 

Les usages du smartphone sont, en revanche, vraiment marqués par la mobilité. C'est une utilisation complémentaire à celle du web. Nous estimons que 70% de ces usages constituent un trafic complémentaire pour l'audience du site. Le smartphone, c'est l'assistant personnel du voyageur. Il permet au passager d'entrer en relation avec Air France tout au long de son expérience. Avant le vol, pour la consultation des horaires, des tarifs, l'achat de billet, l'enregistrement et l'édition de sa carte d'embarquement. Pendant le vol, pour lire la presse digitale. Après l'aller, pour changer son billet retour. Et enfin, à la fin du voyage, pour consulter son solde miles.  »
Et concernant les ventes...
T.F. : « Il y a effectivement une dimension commerce sur smartphone et tablette, mais celle-ci reste encore assez modeste. Si 20% de l'audience du site d'Air France se fait sur le mobile, moins de 5% de nos ventes s'effectuent sur ce device. Sur tablette, le taux de transformation est plus important que sur smartphone. Il est d'environ 4% et grimpe à 6% sur le web. Cela veut dire que si tous nos clients passaient sur tablette, on perdrait environ un milliard d'euros de chiffre d'affaires... La tablette est donc un sujet de préoccupation très important pour nous. »
Considérez-vous les réseaux sociaux comme des canaux supplémentaires de ventes en ligne ?
T.F. : « La question s'est posée lors de nos premiers pas sur les réseaux sociaux. Au tout début, nous avions souhaité être là où les gens se trouvaient sans savoir exactement dans quelle direction nous diriger. Une manière de procéder qui ne correspondait pas vraiment aux codes d'Air France... Il était possible d'acheter un billet sur Facebook par exemple, mais cela n'a pas fonctionné. Aujourd'hui, nous ne voyons pas d'intérêt à avoir un point de vente sur les réseaux sociaux. Notre priorité sur ces plateformes, c'est le service. Si un voyageur à New York loupe son avion et nous contacte sur les réseaux sociaux, nous nous engageons à lui répondre en moins d'une heure. Il y a ici une cohérence avec notre identité de marque, qui place la relation 'attentionnée' comme tout premier pilier. »
Justement, quelle stratégie déployez-vous pour optimiser l'expérience de vos clients ?
T.F. : « On ne cherche surtout pas à proposer les mêmes services sur tous les supports, mais au contraire à adapter les services aux usages des clients en développant des passerelles. Nous avons, par exemple, mis en place la garantie mobile. Cette fonctionnalité permet de consulter un prix et de faire une réservation sur smartphone, puis de finaliser l'achat, dans les 24 heures suivantes, au même prix sur un ordinateur. Nous tenons à jouer sur ces complémentarités. 

Par ailleurs, si pendant des années le digital s'est attaché à optimiser l'expérience en ligne, il permet désormais d'améliorer l'expérience réelle : de faciliter, voire d'agrémenter le voyage. À titre d'exemple, le smartphone peut être utilisé comme un « pass » à l'aéroport, tout comme la carte Navigo dans le métro. Le client peut accéder à sa carte d'embarquement par MMS ou depuis l'application Air France ou Passbook pour les possesseurs d'iPhone. Demain, il sera également possible de stocker sa carte d'embarquement dans la puce NFC de son téléphone. Des tests sont en cours d'expérimentation à Toulouse. 

Autre exemple, celui des notifications mobiles. Bien connues dans le monde de la presse, celles-ci peuvent s'avérer très utiles pour le voyageur. Nous avons lancé en 2011, Air France Connect, qui permet de recevoir des informations sur le vol : localisation des bagages, indication d'un changement de porte embarquement. Nous comptons aller plus loin. Bientôt, cinq jours avant son vol, le passager recevra une alerte lui rappelant de remplir ses formalités. 30 heures avant le vol, une notification lui indiquera comment s'enregistrer. Le jour J, des notifications lui préciseront le numéro de sa porte d'embarquement, etc. L'objectif est de faciliter le voyage mais aussi de fidéliser le client pendant cette expérience. »
L'application AFPresse s'inscrit dans cette logique...
T.F. : « Nous proposons gratuitement cette application depuis 6 mois à nos clients abonnés, et depuis quelques semaines à tous les clients. Le principe est très simple. 24 heures avant son vol, le passager peut à l'avance télécharger un certain nombre de titres de presse. Le quota fixé dépend de la longueur du trajet. Les contenus sont stockés dans l'appareil et sont consultables off line. Nous réfléchissons aujourd'hui à en faire une application d'entertainment. Les clients pourraient alors commencer à visionner un film sur l'écran du siège de l'avion, puis le finir après l'atterrissage depuis leur tablette. »
Comment offrir une expérience encore plus personnalisée ?
T.F. : « Nous avons le projet d'équiper nos hôtesses et nos stewards de tablettes afin qu'ils puissent accéder plus facilement aux informations de chaque passager et leurs proposer des services supplémentaires correspondants à leurs attentes. 

La data, sur laquelle nous capitalisons depuis de nombreuses années, nous permet également de répondre à cet objectif. Nos e-mails sont de plus en plus personnalisés. Les e-mails que nous envoyons deux semaines avant le vol enregistrent des taux d'ouverture de l'ordre de 70%. Nous atteignons cette performance grâce à la personnalisation. Dans un même avion, deux personnes ont très peu de chance d'avoir reçu le même e-mail. Par exemple, si une personne a prévu de prendre un vol avec son chien, elle va recevoir un mail intitulé « Comment voyager avec son animal ». 

J'aimerais pousser cette logique de personnalisation encore plus loin. Dans un aéroport, je pense qu'il y a deux catégories de personnes : celles qui aiment embarquer dans l'avion en premier et celles qui détestent faire la queue et préfèrent monter à bord après tout le monde. L'idée serait d'envoyer aux premières un push de notification leur indiquant 'l'embarquement ouvre dans 10 minutes' et aux secondes, un message les prévenant qu'il ne reste plus que deux minutes pour embarquer. 

Côté promotions, le graal serait d'envoyer des promotions personnalisées sur des destinations propices au surf à un client qui s'est précédemment rendu à Biarritz et à Tenerife. La question désormais est de savoir jusqu'où peut-on aller dans l'attention sans aller dans l'intrusion. Cette problématique constitue l'un de nos principaux challenges à venir. »
Ses indispensablesVotre réseau social fétiche ?
Le web, parce que c'est une application d'Internet et parce que je pense qu'on n'a encore rien inventé de plus social que le web.

Votre device favori ?
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