lundi 30 juillet 2012

Réseaux sociaux « locaux » : une mine d'or pour les commerces de proximité

A lire surhttp://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-locaux-une-or-commerces-de-proximite

Par L'Atelier - San Francisco 30 juillet 2012 nextdoor screenshot
« Nextdoor » est un réseau social dédié aux voisinages, dont l'objectif est d'encourager la communication entre riverains. L'occasion pour les commerçants locaux de mieux fidéliser leur clientèle de proximité.
Le développement des réseaux sociaux a fait des merveilles pour rapprocher les amis dispersés dans le monde entier et permettre à tout un chacun de retrouver ses anciens camarades de classe. Par contre, les réseaux sociaux ont fait très peu de choses au plan local. Basé à San Francisco, Nextdoor– site dédié aux communautés locales - s’adresse à ce domaine oublié des relations humaines. Pour devenir membre, il suffit à un visiteur de Nextdoor.com d’entrer et de confirmer ses coordonnées en envoyant une carte postale pour un coût symbolique de 0,01 dollar, payable par carte de crédit ou par téléphone. Après cette première étape, il pourra compléter un profil de réseau social classique - qu’il pourra intégrer à Facebook - et répondre à quelques questions concernant le quartier : depuis combien de temps y est-il installé ? Qu’est-ce qui lui plaît dans le quartier ? Quelle est sa ville natale ? etc.

Des profils privés accessibles aux membres du même quartier uniquement

La page d’accueil de Nextdoor affiche une carte du quartier et des messages de résidents. Elle donne également le nombre d’inscrits – par exemple, « A ce jour, 8 sur 1.340 familles de Williamsburg-Northside se sont inscrites ». Les membres peuvent envoyer des invitations électroniques, cartes postales ou brochures, et partager des liens concernant leur quartier. Les résidents ont également accès à un répertoire exhaustif des domaines et activités du qurtier. Ils peuvent également décider de partager leurs coordonnées ou se limiter à communiquer leurs domaines d’intérêts. Des envois par SMS sont également possibles : ces alertes peuvent être utilisées pour des mises en garde d’autres quartiers en cas d’activités suspectes, pour signaler des enfants manquant à l’appel, pour informer de catastrophes naturelles ou – cas extrême – de la nécessité d’évacuer le quartier.

Des recommandations pour les commerces locaux

Les recommandations, les petites annonces, les groupes et autres informations sont accessibles via une barre de navigation, qui donne une visibilité potentiellement élevée aux commerces locaux. D’après USA Today, Nextdoor peut afficher des annonces pour des services de proximité, mais le bénéfice immédiat pour les entreprises se trouve sous l’onglet « Recommandations ». Ces pages sont organisées par catégories, et sont actuellement les plus populaires auprès des utilisateurs de Nextdoor : en effet, cette partie du site abrite environ 26% du contenu total. En se concentrant sur leurs clients locaux, les commerçants pourraient attirer de nouveaux consommateurs susceptibles de se transformer en clients réguliers et fidèles.

De nouveaux outils pour la numérisation de masse

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/de-outils-numerisation-de-masse

Par L'Atelier - Paris 30 juillet 2012 livre ordinateur
Une recherche financée par l’UE a développé un système pour accélérer la numérisation, afin de faciliter la diffusion des documents numérisés, et ainsi les rendre plus accessible tout en s'assurant de leur qualité.
Pour améliorer l'indexation des documents numérisés en masse à destination des bibliothèques nationales, des musées, des archives, des chercheurs européens ont mis au point des outils de traitement. Ces bibliothèques ont en effet l’obligation de rendre tout ce qui existe disponibles par biais électronique puisque "de nos jours, ce qui n'est pas numérique n'est pas visible" déclare Hildelies Balk, chef de projets européens à la  Koninklijke Bibliotheek, au Pays-Bas. Autrefois le processus de numérisation consistait simplement en la numérisation d’un document en image. Aujourd'hui, l'image est numérisée puis traitée grâce à la "reconnaissance optique de caractères" (ROC) afin d’extraire le texte dans un format numérique. Une fois le texte numérisé, l'ensemble du document est disponible pour l'indexation et  accessible depuis les moteurs de recherche. Toutefois convertir des mots imprimés en un texte lisible depuis une machine n’est pas suffisant. "La numérisation de masse génère des ressources immenses pour un avenir proche, nous verrons une prolifération d'applications qui exploiteront et monétiseront ces ressources. Mais nous devons d’abord être convaincus que la version numérique d'un texte historique est une copie conforme à l'original" note Hildelies Balk.

Nettoyer l’image numérisée

Depuis quatre ans elle coordonne le projet «Improving Access To Text» dont l’objectif concerne l’amélioration de la fiabilité et de l'exactitude des textes produits grâce au développement de logiciels et de modules de traitement appliquées aux images numérisées. L'Université de Salford au Royaume-Uni, le Centre national de la recherche scientifique Demokritos à Athènes et ABBYY des spécialistes de la technologie ROC basé à Moscou ont travaillé sur une variété d'algorithmes de traitement d'image qui pourrait analyser et ajuster l'image numérisée. Leur outil de recherche étudie l’alignement des caractères sur la page et redresse les lignes de texte biaisées car près de l’arrête du livre. Un autre algorithme supprime l'aspect aléatoire de pixels noirs et blancs qui apparaissent fréquemment dans les images numérisées.

Contexte historique et orthographe

Mais la nature des textes historiques rend parfois le ROC moins précis, c’est pourquoi les chercheurs ont développé un dictionnaire historique dont le logiciel se sert pour améliorer ses transcriptions. Il précise la numérisation puisqu’il forme des mots à partir de caractères qu’il a reconnu et vérifie qu’ils existent ou les devine en trouvant ceux qui s’en rapprochent orthographiquement. Afin de conserver les orthographes originales les chercheurs ont compilé des dictionnaires de mots étranges et les ont fait correspondre avec leurs différentes orthographes et leurs synonymes modernes. Ainsi le ROC sera capable de transcrire un document mot pour mot, et de convertir un texte avec l'orthographe moderne. Enfin, avec la numérisation de masse ces outils fonctionnent automatiquement. Néanmoins, de nouvelles technologies sont développées pour permettre aux utilisateurs de vérifier la production OCR rapidement et facilement.

Microsoft : les tablettes Surface en vente dès le 26 octobre

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-les-tablettes-surface-en-vente-des-le-26-octobre-39774713.htm#xtor=EPR-100

Microsoft : les tablettes Surface en vente dès le 26 octobre Business - La tablette tactile de Redmond serait donc lancée le même jour que Windows 8.
La très attendue tablette tactile de Microsoft, Surface, devrait être lancée au même moment que Windows 8, c'est à dire le 26 octobre prochain.
L'information n'émane pas de Microsoft mais d'un document que la firme a envoyé à la SEC, le gendarme américain de la bourse. On peut ainsi y lire que "la prochaine version de notre OS, Windows 8, sera disponible le 26 octobre 2012. A ce moment, nous vendrons Surface, une gamme d'appareils conçus et produits par Microsoft".
Côté prix, le mystère reste entier. Certains bruits évoquent un tarif compris entre 500 et 600 euros pour la version 32 Go. Se pourrait-il qu’elle soit encore plus chère ? Le doute s’est instillé depuis que le site marchand suédois Webhalen.com a affiché la tablette en précommande (livraison annoncée courant du quatrième trimestre) au prix de 6 990 couronnes soit 826 euros. La version 64 Go frôle les 1 200 euros tandis que les Surface sous Windows 8 Pro de 64 et 128 Go sont respectivement à 1 535 et 1 770 euros.
Surface sera-t-elle plus chère que l'iPad ? Le site Neowin avance une explication pour justifier ce prix étonnamment haut en rappelant que la Suède applique des taxes élevées sur les produits électroniques. Selon ses calculs, le prix public réel pourrait être de 599 livres sterling soit 765 euros. Encore bien cher…
Voir aussi notre diaporama
Surface : prise en mains des tablettes Windows 8 de Microsoft

Quiz Silicon.fr : le vocabulaire du cloud

A lire sur:  http://www.silicon.fr/quiz-silicon-vocabulaire-cloud-76937.html?utm_source=2012-07-30&utm_medium=email&utm_campaign=siliconfr_daily

Le cloud computing est devenu une véritable mode. Au point que certains n’hésitent pas à utiliser ce terme à tort et à travers. Mais vous, connaissez-vous la terminologie du cloud ?
Aujourd’hui, le cloud computing est partout. Toutefois, peu en connaissent les tenants et les aboutissants. Notre quiz vous permettra de tester vos connaissances en la matière.

Directions fonctionnelles VS directions informatiques

Certains pensent que le terme n’est que purement marketing. À tort, car le cloud est une réelle révolution en termes d’usages.
Avec le SaaS (Software as a Service), la DSI perd de son pouvoir au profit des directions fonctionnelles. Rien de plus facile en effet pour ces dernières que d’aller piocher dans le vaste catalogue de logiciels accessibles sur le web en mode SaaS, le tout avec une facturation très souple, à l’usage. Avec l’IaaS (Infrastructure as a Service) le phénomène est inverse : le cloud privé permet aux DSI de proposer un catalogue de services, lesquels pourront être monétisés auprès des autres directions. À la clé, une plus grande indépendance financière. De surcroît, l’IaaS public fournit une puissance d’appoint aux DSI, facturée – là encore – à l’usage.

Le moteur de nouvelles révolutions

S’appuyant sur des machines classiques, un cloud privé permet de rationaliser et de simplifier l’infrastructure d’une entreprise, en limitant le recours à des serveurs spécifiques.
Dans le monde du cloud public, la puissance offerte aux entreprises met à leur portée le traitement de vastes volumes de données, le big data, et facilite l’accès à distance aux informations “‘corporate’, et donc la mobilité.
Le cloud computing est donc en fait une triple révolution : révolution en matière d’usage (consommation de services), révolution dans le monde du travail (directions fonctionnelles et DSI) et révolution technologique (big data, mobilité…).
Quiz Silicon.fr : le vocabulaire du cloud
Crédit photo © Serp – Shutterstock

Europe : un utilisateur de smartphone sur 8 a déjà réalisé un achat

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/europe-un-utilisateur-de-smartphone-sur-8-a-deja-realise-un-achat-39774643.htm#xtor=EPR-10010

Avis d'expert - Selon une étude de comScore, la consultation de sites marchands depuis des smartphones varie néanmoins considérablement entre les pays de l'Europe des 5.
L'essor des smartphones dope mécaniquement le commerce en ligne depuis un mobile appelé également m-commerce. Selon une étude de Forreste basée sur un sondage réalisé auprès de 14 000 consommateurs européens (en France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suède et le Royaume-Uni), les revenus de l’eCommerce mobile en Europe devraient passer de 1,4 milliards d’euros en 2011 à 19,2 milliards en 2017.
A cette date,on comptera 79 millions de mobinautes ayant effectué un achat sur mobile contre 7,6 millions en 2011. Concrètement, le commerce depuis un mobile représentera en 2017 presque 7% du volume total des ventes sur le web .
Il faut dire que la croissance est déjà au rendez-vous. Selon comScore cette fois, l'audience mobile des sites marchands dans l'Europe des 5 a presque doublé au cours de l'année écoulée. Par ailleurs, 1 utilisateur de smartphone sur 8 dans l'Europe des 5 a d'ores et déjà réalisé un achat avec son mobile.

"Le commerce électronique a pris une place centrale dans le quotidien de nombreux consommateurs ces dernières années, mais nous observons aujourd'hui une accélération de l’émergence du m-commerce, qui conduit les clients à consulter des sites et des applications marchands et à acheter via leur téléphone", déclare Hesham Al-Jehani, responsable des produits mobiles en Europe chez comScore.
Grande-Bretagne en avance, la France dans la moyenne
"Pour faire tomber la réticence des utilisateurs à réaliser leurs transactions sur des appareils mobiles, imputable à la petite taille des écrans et à une navigabilité souvent plus lente, les distributeurs ont intégré l’évolution de l'environnement de leurs consommateurs en leur simplifiant les processus de transaction pour favoriser les achats immédiats."

Néanmoins, le spécialiste souligne que la consultation de sites marchands depuis un smartphone varie considérablement entre les pays de l'Europe des 5. Toujours en avance en matière de commerce en ligne, le Royaume-Uni est le plus gros marché en valeur absolue, avec 6,5 millions d'acheteurs sur smartphone, mais avec un taux de croissance le plus faible, à 74 % tout de même.
L'Allemagne suit de près avec 5,8 millions d'utilisateurs des sites marchands, et un taux de pénétration relativement élevé des acheteurs mobiles à 22,6 %. L'Espagne est le marché où la croissance est la plus rapide, avec un bond de 141 % qui représente près de 2 millions d'utilisateurs de smartphone se connectant aux sites marchands comme Amazon ou eBay depuis leur téléphone.
La France est plutôt dans la moyenne avec 2,2 millions d'utilisateurs de sites marchands, soit une croissance annuelle de 99%.
Côté transactions depuis un mobile, sur les 19,5 millions d'utilisateurs de smartphone qui ont accédé au contenu de sites marchands, 75 % ont mené une transaction à son terme, soit 1 utilisateur de smartphone sur 8.
Vêtements : la catégorie la plus prisée
Malheureusement, comScore ne donne pas la ventilation de ces achats par pays. Rappelons que selon une étude de Touslesprix.com, les français devraient dépenser cette année 2,2 milliards d'euros sur leur téléphone mobile contre 1,3 milliard d’euros en 2011 et 300 millions en 2010 (selon le Centre for Retail Research pour Kelkoo), soit une croissance de 598% sur une période de seulement deux ans.
Selon une étude publiée en janvier par Kelkoo et réalisée par le Centre for Retail Research, en France, le m-commerce a généré en 2011 une dépense de 1,3 milliards d’euros au total (contre 300 millions en 2010) ou 118 euros en moyenne par mobinaute, soit 3,3 % de l’e-commerce (contre 1% en 2010).
Le panier d'achat est plutôt diversifié. Les vêtements ou accessoires (4,3 % de l'audience) et les livres (3,2 %) sont les catégories les plus prisées. Les autres services ou produits achetés par les utilisateurs européens de smartphone sont des appareils électroniques ou ménagers (3,1 %), des billets (3,1 %) et des produits de soin / hygiène (2,1 %).

"Étant donnée l’appétence des Européens pour l'achat en ligne de vêtements, il n'est pas surprenant que cette catégorie figure en tête des achats les plus populaires effectués depuis leurs mobiles. Toutefois, la popularité de cette catégorie pourrait aussi être imputable à l'utilisation intensive de l’email marketing, les consommateurs ayant plus de chances de voir les offres et d'y répondre sur leur téléphone lorsqu'ils consultent leur messagerie", commente comScore.

La Silicon Valley tire la sonnette d’alarme concernant les risques d’addiction à Internet

A lire sur:  http://www.demainlaveille.fr/2012/07/29/la-silicon-valley-tire-la-sonnette-dalarme-concernant-les-risques-daddiction-a-internet/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+DemainLaVeille+%28Demain+la+veille%29

C’est la tendance actuelle à la Silicon Valley : plusieurs dirigeants, responsables et entrepreneurs commencent à s’inquiéter sérieusement des risques d’addiction et d’exposition prolongée à Internet. Ils n’hésitent plus à déclarer ouvertement qu’il est important de faire des pauses dans l’usage des technologies mobiles et de communication : mobile, portable, tablette, etc. et de diminuer son temps d’usage d’Internet.
Si le trouble d’addiction à Internet a commencé à être étudié dans les années 90, rien d’officiel n’a été acté dans le sens d’une sensibilisation ou régulation ni de qualification médicale précise. Certains pays comme la Chine acceptent l’addiction à Internet comme un véritable problème psychiatrique et ont créé des centres de suivi et de désintoxication pour y remédier.

L’année prochaine, le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, la référence des troubles mentaux aux USA, intègrera « le trouble d’usage d’Internet » dans son catalogue officiel de pathologies.
Stuart Crabb, directeur chez Facebook, met en avant la métaphore de la grenouille mise dans de l’eau froide qui chauffe doucement, jusqu’à mort s’en suive. Cette analogie présente le risque encouru lors d’un usage continu, régulier et soutenu d’Internet. Le paradoxe pour les sociétés comme Facebook et Google est d’encourager d’un côté à passer plus de temps en ligne pour générer plus de revenus tout en sensibilisant à un usage modéré et équilibré de ces services pour éviter les risques encourus d’addiction. Sachant que leur credo principal est l’amélioration de la qualité de vie et du bien être humain, selon leurs slogans et déclarations.
Chez Google, c’est désormais un mouvement complet qui est en train de se mettre en place, avec l’appui de Richard Fernandez, Directeur Développement : il s’agit du « Mindfulness » (pleine conscience) qui a comme objectif d’assurer l’équilibre et le bien être des employés de la firme.
Certains profitent de ce créneau pour lancer de nouveaux formats d’évènements, comme la conférence Wisdom 2.0. Soren Gordhamer a démarré cette conférence annuelle en 2010, où les dirigeants et responsables de sociétés technologiques et de services rencontrent et échangent avec des professionnels de la méditation, du bien être et du yoga. Ils débattent ainsi de l’impact des technologies sur le bien être et la qualité de vie des usagers de ces terminaux.
Newsweek a récemment évoqué le cas de Jason Russel, l’homme derrière la célèbre vidéo virale Kony 2012, qui a subit une dépression directement liée, selon ses docteurs, à une forte exposition à Internet.

samedi 28 juillet 2012

Pour construire la voiture de demain, il faut améliorer la technologie d'aujourd'hui

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/construire-voiture-de-demain-faut-ameliorer-technologie-aujourd-hui

Par L'Atelier - Paris 27 juillet 2012 voiture
La technologie d'avenir n'est pas nécessairement le fruit d'une création nouvelle. En revanche, elle peut s'appuyer sur des technologies améliorées afin de servir un objectif plus ambitieux à long terme, à l'instar de l'amélioration de la précision sur GPS au service de la voiture autonome.
Si la voiture autonome est un projet sérieux, elle n'est pas prête de voir le jour dans les semaines qui viennent. Non pas que la technologie soit incapable de résoudre la question, mais certains critères ne sont pas entièrement réglés. Comme la question de la localisation, ou plutôt de son coût. C'est la question à laquelle s'emploient à répondre des chercheurs du MIT et de la Nanyang Technological University dans le cadre du programme Future Urban Mobility. Afin d'autonomiser un véhicule à un coût raisonnable, ceux-ci cherchent en effet à "développer une technologie qui permette d'améliorer la collecte de l'information permettant cette autonomisation sans une multitude de capteurs onéreux, quelques capteurs qui communiquent entre eux", explique à L'Atelier Hock Beng Lim Directeur, Recherche et Développement de l'Intelligent Systems Centre de la Nanyang Technological University. Pourquoi ? Simplement pour permettre de maximiser la précision de localisation d'un GPS installé dans une voiture. Car l'idée de ce dispositif est de mettre en relation des voitures via un GPS traditionnel.
 

Des voitures connectées

Plus précisément, le GPS doit permettre au dispositif encore à l'état de projet de définir la position d'un véhicule, "avec une précision de trois à quatre mètres, contre parfois plus de 10 mètres aujourd'hui et sans nécessiter de trop d'informations sur l'environnement ou de trop améliorer les infrastructures", explique Hock Beng Lim. En effet, un ensemble de voitures autonomes ne pourraient pas évoluer "si sa trajectoire était évaluée avec une erreur possible supérieur à la distance moyenne entre des véhicules", ajoute t-il. Aussi, grâce à un algorithme ad hoc, les chercheurs sont parvenus à améliorer la localisation. Concrètement, deux véhicules sont équipés chacun de leur propre GPS communicant entre eux grâce à réseau dédié, par exemple via wi-fi. Mathématiquement, cela permet notamment de préciser la position par confrontation des données.
 

Des capteurs supplémentaires

Qui plus est, chaque GPS est lui même connecté au même satellite, ce qui permet d'estimer plus efficacement la distance séparant les véhicule. Enfin, quelques capteurs supplémentaires sont ajoutés au dispositif. Ces capteurs ont "pour fonction de recueillir des informations sur l'environnement afin d'améliorer encore la précision de la localisation fournie par le GPS", développe Hock Beng Lim. Ces capteurs peuvent, par exemple, être des caméras. Celles-ci, fournissant des images pouvant être analysées, permettraient également de calculer la différence de distance entre deux véhicules. Mais pas seulement puisque qu'elles offriraient la possibilité de mieux connaître l'environnement, et par exemple de détecter des obstacles. Néanmoins, conclut-il, "un environnement comprenant trop de bruits, par exemple une ville avec beaucoup d'immeubles, affecterait tout même la précision du dispositif".   

Samsung affiche un bénéfice record au deuxième trimestre

A lire sur:  http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202193006754-samsung-affiche-un-benefice-record-au-deuxieme-trimestre-348301.php?xtor=EPR-1500-[lesechos18]-20120727-[s=461370_n=3_c=304_]-409905656@1

Par Claude Fouquet | 27/07 | 09:07

Le numéro un coréen de l'électronique continue de récolter les résultats du succ7s de ses smartphones. Son bénéfice net augmente de 48 % et son chiffre d'affaires de 21 %.

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Dans la bataille qui l'oppose régulièrement à Apple, le sud-coréen de l'électronique Samsung Electronics vient de gagner des points. Alors que la firme californienne vient de décevoir les investisseurs avec des résultats pourtant en progression, son concurrent sud-coréen annonce ce vendredi un nouveau bénéfice record au deuxième trimestre 2012. grâce notamment au succès de ses smartphones Galaxy et au redressement de sa division écrans.
Le numéro un mondial de l'électronique, en termes de chiffre d'affaires, a dégagé un bénéfice net de 5.190 milliards de wons (3,7 milliards d'euros), en hausse de 48%, pour un chiffre d'affaires en progression de 21%, à 47.590 milliards de wons. Une habitude puisque le précédent record datait ... du premier trimestre de cette année. Le bénéfice d'exploitation a lui aussi atteint un montant record, à 6.720 milliards de wons, soit une envolée de 79% par rapport au deuxième trimestre 2011.
Samsung a attribué ces chiffres au dynamisme de ses ventes d'appareils portables, des produits à marge élevée, ainsi qu'à sa division écrans plats. la semaine dernière Samsung Electronics a d'ailleurs annoncé avoir vendu plus de 10 millions de son dernier modèle, le Galaxy S3 lancé il y a deux mois à peine.
De fait, la marge bénéficiaire d'exploitation (EBIT) de la division téléphonie (qui représente les deux-tiers du bénéfice du groupe) atteint 17,4% au deuxième trimestre, contre 13,7% il y a un an. Mais est en légère baisse par rapport au trilestre précédent (18,4%).

Prudence pour l'avenir

Mais le succès ne tourne pas la tête au constructeur coréen qui affiche une certaine prudence pour l'avenir. « Alors que nous avançons dans le second semestre, l'instabilité budgétaire persistante en Europe et ses effets sur l'économie mondiale pourraient entraîner un ralentissement de la reprise et une concurrence exacerbée sur les marchés » explique en effet le vice-président de la société, Robert Yi. Mais il indique malgré tout que l'entreprise devrait continuer d'afficher des bénéfices record grâce aux fortes demandes de smartphones.
Ce qui devrait lui permettre de conforter sa place de leader. Les études de marchés publiées par plusieurs cabinets d'études arrivent toutes à la même conclusion en effet : Samsung est passé cette année devant Nokia pour le nombre de portables vendus, et devant Apple pour le nombre de smartphones.
Écrit par Claude FOUQUET

Futur Télécom lance une offre SaaS à destination des TPE et PME

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/futur-telecom-lance-une-offre-saas-a-destination-des-tpe-et-pme-39774617.htm


Futur Télécom lance une offre SaaS à destination des TPE et PMESaaS - Basée sur la solution Zimbra de VMWare, l’offre se destine aux entreprises d’une à 20 personnes. La filiale de SFR compte l'intégrer à son offre de téléphonie fixe Procube Zen.
L’opérateur fixe et mobile Futur Télécom, vient d’annoncer la disponibilité d’une nouvelle offre SaaS destinée aux TPE et PME de moins de 20 personnes. « Futur Office 2.0 est la première brique de Futur Télécom dans le monde du Cloud » explique l’entreprise dans un communiqué.
La solution s’appuie sur le système Zimbra de VMWare, que la filiale de SFR facture à partir de 5,90 euros HT par mois. Elle inclut une messagerie, des dossiers de travail et un agenda partagés ainsi qu’un annuaire d’entreprise, accessibles par tous types d’appareils, du PC au smartphone. L’offre est incluse dans la solution de téléphonie fixe Procube Zen de l’opérateur.
En 2007, la première version de Futur Office s’appuyait sur Hosted Messaging and Collaboration de Microsoft, pour offrir des capacités de collaboration aux mêmes TPE et PME. La solution comprenait une messagerie (avec licence Outlook) et d’un outil collaboratif (agenda, contacts et dossiers partagés), séparant les usages de bureau et mobile que l’usage de Zimbra réunit désormais.

vendredi 27 juillet 2012

Apple plus que jamais n°1 du marché des tablettes

A lire sur:  http://www.itrmobiles.com/articles/134410/apple-plus-jamais-1-marche-tablettes.html?key=862d53eea2c1d2fe

Avec 17 millions d'iPad vendus au 2ème trimestre, Apple reste le leader incontesté du secteur et s'adjuge 68% du marché des tablettes. Son plus haut niveau depuis deux ans.

Les ventes de tablettes ont progressé de 67% au deuxième trimestre et ont frôlé les 25 millions d'unités. Et la demande émane aussi bien du grand public que des entreprises et du monde de l'éducation, note Peter King, Directeur de Strategy Analytics. Sur ce marché en excellente santé, Apple a encore fait des prouesses avec son iPad vendus à 17 millions d'exemplaires. Le géant américain s'accapare désormais 68% du marché.

La part d'Android reste stable à 29% (comme l'an dernier) avec 7,3 millions de tablettes écoulés. Samsung, Amazon, Acer et Asus avaient pourtant fondé de grands espoirs sur cet OS mobile et leurs tablettes qui, au final, peinent à concurrencer sérieusement l'iPad. Les raisons de cet échec ? Neil Mawston de Strategy Analytics pointe du doigt le design quelconque des tablettes Android, le nombre limité de modèles 3G+ et l'absence de services et d'applications vraiment optimisés pour les tablettes Android.  

Quant à Microsoft, il ne s'octroie que 1% du marché au second trimestre. Et la sortie de Windows 8 sera trop tardive pour que Microsoft et ses partenaires hardware (comme Dell), puissent être compétitifs cette année sur ce marché. 



Shipments refer to sell-in. Numbers are rounded. The definition of tablet does not include e-book readers.
Publié le jeudi 26 juillet 2012

jeudi 26 juillet 2012

Fibre optique : une remise à plat en septembre

http://www.zdnet.fr/actualites/fibre-optique-une-remise-a-plat-en-septembre-39774620.htm#xtor=EPR-100
Fibre optique : une remise à plat en septembreRéseaux - Constatant un retard en matière de très haut débit, la ministre chargée de l'Economie numérique annonce une nouvelle feuille de route pour la rentrée. De quoi remettre en cause la stabilité réglementaire actuelle ?
Fleur Pellerin est sur tous les fronts. Après le mobile ou Hadopi, la ministre en charge de l'Economie numérique s'attèle aujourd'hui à l'épineux problème du très débit en France.
Et il semble bien qu'une remise en cause du cadre actuel pourrait intervenir. "En lien avec Arnaud Montebourg (ministre du Redressement productif) et en associant Cécile Duflot (ministre du Logement), je présenterai à la rentrée une feuille de route précise sur ce sujet qui sera issue d'un processus de concertation qui commence dès ce vendredi", a indiqué mercredi la ministre lors d'une audition devant la commission des affaires économiques du Sénat.

"Manque de concertation entre élus et opérateurs, manque de visibilité sur les objectifs à atteindre, manque de financements, nous considérons que le programme national très haut débit a créé beaucoup de frustration", souligne-t-elle.
Ratio logements éligibles/abonnements toujours aussi faible
Les données du problème sont en effet connues. Le FTTB (fibre jusqu'à l'immeuble) proposé principalement par Numericable est la technologie leader avec 495 000 abonnés au premier trimestre, selon les chiffres de l'Arcep.
Mais c'est le FTTH (fibre jusqu'à l'abonné) qui est censé devenir la norme du très haut en France (c'est en tout cas toujours l'objectif du gouvernement).
Sur les trois premiers mois de l'année, seulement 22 000 foyers ont souscrit à une offre de fibre jusqu'à l'abonné (FTTH) par rapport au trimestre précédent. Une croissance assez similaire à celle observée depuis le début de l'année. Au total, le FTTH compte seulement 220 000 abonnés.
Pourtant, au 31 mars dernier, 1,58 million de logements étaient éligibles aux offres FTTH soit une hausse de 39% en un an. Le problème vient donc moins de la couverture mais plus des abonnements. Le ratio logements éligibles sur abonnement reste en effet toujours aussi faible.
Le faible nombre d'abonnement s'explique avant par le fait que la fibre optique a d'abord été déployée dans les grandes villes, là où l'ADSL est de bonne qualité. Les consommateurs ont du mal à identifier la valeur ajoutée de la technologie et les opérateurs n'ont pas encore trouvé la 'killer app' qui ferait passer le cap.
Dans les zones non denses, les déploiements sont très parcellaires et lents. Surtout, dans les zones les plus rurales, le financement est loin d'être bouclé. La perspective d'une couverture globale d'ici 2025 est incertaine. En tout cas en FTTH.
"Le président de la République alors candidat s'était engagé à couvrir l'intégralité du territoire en très haut débit en 10 ans". Mais pour "réaliser cet objectif et pour agir efficacement", la ministre estime qu'il faut dans un premier temps "clarifier l'objectif de couverture".
Une remise à plat source d'instabilité réglementaire
Il faut une fois pour toute se rendre à l'évidence : le FTTH ne pourra pas être déployé partout, même à travers les accords de co-financements mis en place par les opérateurs sous l'impulsion du régulateur. La montée en débit, le VDSL 2 ou encore la 4G pourraient très bien venir en complément dans les zones jugées les moins rentables.
"Compte tenu des disparités territoriales il faut réfléchir en parallèle du déploiement du THD à l'objectif d'un vrai haut débit pour tous dès la fin du quinquennat", ajoute la ministre qui souhaite une "clarification des rôles respectifs de l'Etat, des opérateurs et des collectivités locales", dans les zones rurales.
D'un autre côté, une remise à plat brutale du cadre actuel pourrait être contre-productive. Ce cadre a mis beaucoup de temps à être fixé, ce qui a provoqué d'importants retards. Aujourd'hui, les opérateurs réclament plus que tout une stabilité réglementaire, facteur essentiel pour justifier leurs lourds investissements.
Des changements trop profonds pourraient alors déstabiliser des opérateurs allergiques à l'instabilité réglementaire et dont les finances ne sont pas au mieux.
La question est de savoir si la régulation actuelle et pertinente ou pénalisante. Pour l'Arcep, le régulateur des télécoms, elle a eu le mérite de poser les fondations du THD (très haut débit) en France avec notamment le partage des fourreaux de France Télécom, l'organisation des déploiements verticaux, les points de mutualisation, les accords de co-investissements.
Pour d'autres, si elle a enfin permis de mettre en place un cadre stable réclamé par les opérateurs, cette régulation est à la source du fameux "retard français". Une position vivement contestée par le régulateur.
"La France est le seul de ces pays où, à des degrés certes variables, plusieurs acteurs déploient ou ont annoncé des déploiements de fibre optique sur des territoires autres que les zones très denses. A cet égard, il faut se féliciter de la coexistence d’initiatives privées et publiques, dans le cadre d’une stratégie territoriale", explique son président Jean-Ludovic Silicani.
Pas de retard selon l'Arcep, faux répond l'Avicca
Preuve que cette approche est la plus pertinente, Jean-Ludovic Silicani rappelle qu'en France, 6 millions de foyers sont éligibles au très haut débit, contre 2 millions en Italie, et moins d’un million en Allemagne et en Espagne. Mais encore une fois, éligibilité ne veut pas dire abonnements.
Par ailleurs, l'Arcep additionne FTTH et FTTB or la fibre optique jusqu'à l'abonné concerne pour le moment moins de 1,6 million de foyers éligibles.
Pour l'Avicca, l'Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel, le retard est bel et bien en train de se creuser. Même du côté des logements éligibles.
"Le nombre de nouvelles prises éligibles a diminué pour le troisième trimestre consécutif depuis juillet 2011, passant de 140 000 à 105 000 prises. Nous n’avons pas d’indicateur partagé pour suivre les évolutions de la boucle locale. La tendance négative risque fort de se prolonger, au vu des indicateurs de commande des industriels. Nous sommes actuellement très loin de pouvoir atteindre les objectifs du Programme national THD", lance Yves Rome, président de l'association.
Bref, la remise à plat voulue par le gouvernement est certainement légitime au vu des derniers indicateurs. Elle devra néanmoins être équilibrée pour ne pas casser la dynamique qui a été engagée depuis plusieurs années.

Le succès des applications mobiles continue à entamer le trafic du Web français

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/le-succes-des-applications-mobiles-continue-a-entamer-le-trafic-du-web-francais-39774609.htm#xtor=EPR-100

Le succès des applications mobiles continue à entamer le trafic du Web françaisChiffres - Selon les derniers chiffres d'AT Internet, le trafic du Web français a baissé de 5% sur un an alors que celui lié aux applications mobiles a bondi de 55%.
Le 'temps connecté' n'est pas extensible. Et le succès exponentiel des smartphones pèse mécaniquement sur l'usage du Web fixe. Ces terminaux ont entraîné un nouveau type de consommation des contenus, notamment à travers les applications.
Conséquence, le trafic du Web français continue à baisser, observe AT Internet qui se base sur un panel de 4000 sites. Après un repli de 1,8% au premier trimestre, la baisse atteint 1,7% au deuxième. Sur un an (entre juin 2011 et juin 2012), la baisse est de 5%.
62% des sites web observés ont un trafic en baisse, comparé à juin 2011 dont 25% qui enregistrent une hausse de plus de 10% et 25% qui enregistrent une baisse au moins égale à 35%.

Dans le même temps, le trafic des applications mobiles progresse de 54,8% sur un an. La moitié des applications observées enregistrent une hausse supérieure à 37% et 25% enregistrent même une hausse supérieure à 100%.
"Depuis septembre 2011, la fréquentation moyenne des sites web est en recul chaque mois à l’exception de février et avril 2012. Si parfois la météo peut influencer les comportements, les températures estivales se sont fait attendre en mai et juin et les internautes n’ont pas, pour autant, davantage surfer sur les sites web. Cette baisse est plutôt le reflet d’un changement  de comportement avec, notamment, l’explosion de la fréquentation des applis qui se confirme…", commente le spécialiste.

Postes supprimés chez Alcatel : Arnaud Montebourg recevra le PDG

A lire sur:  http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202190877619-dans-le-rouge-alcatel-lucent-supprime-5000-emplois-347698.php?xtor=EPR-1500-[nl_8h]-20120726-[s=461370_n=3_c=304_]-409905656@1

Par Claude Fouquet | 26/07 | 07:50 | mis à jour à 16:53 | 

L'équipementier franco-américain a annoncé son projet de suppression de postes dans le cadre d'un programme d'économies mais n'a pas précisé quels pays seraient touchés. Son PDG Philippe Camus sera reçu à la rentrée par le ministre du Redressement productif.

AFP_Eric Piermont
AFP_Eric Piermont
Après l'annonce par Alcatel-Lucent de la suppression de 5.000 postes, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg est « très préoccupé » par ce projet, et va recevoir à la rentrée le président du groupe Philippe Camus, a déclaré la porte-parole du ministre à des journalistes.
Alcatel-Lucent a annoncé son projet de suppression de postes dans le cadre d'un programme d'économies mais n'a pas précisé quels pays seraient touchés. Prudent, l'équipementier franco-américain avait pris les devants il y a huit jours en annonçant par avance de nouvelles pertes pour le deuxième trimestre. C'est désormais officiel, l'équipementier affiche sur cette période un recul de son chiffre d'affaires de 7,1% (à 3,54 milliards d'euros) et une perte nette de 254 millions d'euros (légèrement supérieure aux estimations avancées la semaine dernière) après un bénéfice de 43 millions sur les trois premiers mois de l'année.
La perte d'exploitation ajustée est de 31 millions d'euros, soit -0,9% des revenus. La marge brute s'élève à 31,7% des revenus ce trimestre par rapport à 34,9% au deuxième trimestre 2011 et 30,3% au premier trimestre 2012.
Mais ce que n'avait pas dit alors l'équipementier, c'est que cette perte s'accompagnerait de suppression d'emplois. Environ 5.000 postes à l'échelle du groupe vont en effet disparaître. Les suppressions de postes annoncées représentent 6,4% des effectifs mondiaux du groupe franco-américain qui emploie 76.000 personnes dans 130 pays. Alcatel-Lucent, qui compte 9.500 salariés en France, n'a pas apporté de précision sur les régions ou les métiers susceptibles d'être affectés par les suppressions d'effectifs, expliquant qu'il était tenu d'informer au préalable les organisations du personnel. Le groupe a seulement indiqué que les équipes de recherche et développement, qui représentent 26.000 personnes, ne seraient pas touchées.

Diminution de la dette

Un nouveau programme « performance » destiné à réduire les coûts va également être lancé. Celui-ci vise à trouver 750 millions supplémentaires d'économies de manière à réduire les coûts de quelque 1,25 milliard d'euros d'ici à la fin de 2013. « Nous lançons aujourd'hui le Programme Performance pour accélérer cette transformation et réduire nos coûts de 1,25 milliard d'euros d'ici la fin de l'année prochaine », explique le directeur général, Ben Verwaayen en précisant que  ce programme assurera au groupe « de garder une longueur d'avance sur les réalités du marché. Aujourd'hui, l'heure est à la fermeté ».
Pour autant, la direction du groupe met en avant l'amélioration générale de la santé financière du groupe. « Nous avons augmenté notre trésorerie et diminué notre dette depuis le quatrième trimestre 2008, avec un impact net positif de 625 millions d'euros sur notre trésorerie, et nous visons un niveau de trésorerie nette élevé à la fin de l'année 2012 », explique encore le directeur général d'Alcatel-Lucent.
Les annonces d'aujourd'hui sont mal accueillies par les investisseurs. En début de séance, le titre Alcatel-Lucent affiche la plus forte perte du CAC 40. Prolongeant la tendance d'hier, achevée sur une clôture de -5,37%. L'action a perdu 31,2% depuis le début de l'année, et environ 77% au cours des 12 derniers mois.
SOURCE AFP
Écrit par Claude FOUQUET

mercredi 25 juillet 2012

Très haut débit : une feuille de route présentée à la rentrée

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202189053464-tres-haut-debit-une-feuille-de-route-presentee-a-la-rentree-347400.php?xtor=EPR-1500-[lesechos18]-20120725-[s=461370_n=3_c=304_]-409905656@1

25/07 | 17:01

La ministre de l'Economie numérique Fleur Pellerin présentera à la rentrée une feuille de route sur le déploiement de l'Internet à très haut débit par fibre optique. Il faut dans un premier temps « clarifier l'objectif de couverture », dit-elle.

AFP
AFP
Le très haut débit ne décolle toujours pas en France. Un constat qui amène la ministre de l'Economie numérique Fleur Pellerin à présenter à la rentrée une feuille de route concernant le déploiement de l'internet à très haut débit par fibre optique. « En lien avec Arnaud Montebourg (ministre du Redressement productif) et en associant Cécile Duflot (ministre du Logement), je présenterai à la rentrée une feuille de route précise sur ce sujet qui sera issue d'un processus de concertation qui commence dès ce vendredi », a indiqué mercredi la ministre lors d'une audition devant la commission des affaires économiques du Sénat. Une réunion sur le très haut débit doit en effet se tenir vendredi au ministère de l'Economie en présence notamment du ministre du Redressement productif.
Mme Pellerin a déclaré que concernant l'accès à internet, « nous ne sommes pas au niveau de l'attente des Français », rappelant que « près de 50% d'entre eux n'ont pas accès à un internet haut débit lui permettant d'avoir accès à une offre triple-play de qualité », souvent dans les zones périurbaines ou rurales. « Manque de concertation entre élus et opérateurs, manque de visibilité sur les objectifs à atteindre, manque de financements, nous considérons que le programme national très haut débit a créé beaucoup de frustration », souligne-t-elle.

665.000 abonnés au 31 décembre

Au 31 décembre 2011, la France ne comptait en effet que 665.000 abonnés à l'Internet à très haut débit, dont 465.000 par le câble et le reste via un réseau en fibre optique. En un an, seuls 82.000 foyers français ont souscrit à une offre de très haut débit en fibre optique pour remplacer l'antique fil de cuivre. En mai dernier, inquiets de constater de retard, industriels et élus avaient interpellé le nouveau gouvernement sur le sujetdepuis un colloque organisé à Hong Kong, et exigé de l'Etat qu'il clarifie sa stratégie.
« Le président de la République alors candidat s'était engagé à couvrir l'intégralité du territoire en très haut débit en 10 ans ». Mais pour « réaliser cet objectif et pour agir efficacement », la ministre estime qu'il faut dans un premier temps « clarifier l'objectif de couverture ». « Compte tenu des disparités territoriales il faut réfléchir en parallèle du déploiement du THD à l'objectif d'un vrai haut débit pour tous dès la fin du quinquennat », a-t-elle assuré. Par ailleurs, Mme Pellerin veut arriver à une « clarification des rôles respectifs de l'Etat, des opérateurs et des collectivités locales », dans les zones rurales où l'autorité des télécoms (Arcep) préconise le co-financement.
Selon le carnet de route fixé par l'Autorité de régulation des télécoms, la totalité du territoire devra être desservie par le très haut débit d'ici à 2025. Environ 60 % de la couverture du territoire (3.400 communes) sera équipée par Orange et SFR selon un accord passé en novembre dernier entre les deux opérateurs.
SOURCE AFP

La 3G opérationnelle dans le tunnel sous la manche

A lire sur:  http://www.linformaticien.com/actualites/id/25798/la-3g-operationnelle-dans-le-tunnel-sous-la-manche.aspx

Eurotunnel Group vient de confirmer la disponibilité de la 3G dans le tunnel sous la manche, avec les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Télécom. Le projet a été piloté par Alcatel-Lucent. 
Quelques jours avant le lancement officiel des Jeux Olympiques de Londres, Eurotunnel Group vient d’annoncer la disponibilité immédiate de la 3G dans le tunnel sous la manche. Les clients des opérateurs Orange, SFR et Bouygues y auront donc accès, et pourront téléphoner et accéder aux services data.
Le communiqué d’Eurotunnel précise que c’est Alcatel-Lucent qui a piloté le projet avec les trois opérateurs, dont le dispositif a été déployé en 10 mois, avec une difficulté : le respect de normes très exigeantes et la spécificité des Shuttle qui ont exigé un traitement particulier pour obtenir une transmission des ondes appropriée. Deux systèmes radio cohabitent dans le tunnel : GSM-P et GSM-R.
Eurotunnel peut donc désormais « Offrir un service sans fil, 100 mètres au-dessous du niveau de la mer, aux 20 millions de voyageurs qui empruntent les 53 km du tunnel tous les ans ».
« Les opérateurs français assureront une prolongation de leur couverture 2G/3G dans le tunnel ferroviaire Sud (sens France/Grande-Bretagne) grâce à un câble de diffusion du signal radio permettant la diffusion des ondes et des répéteurs optiques installés tous les 750 mètres. Le tunnel Nord (sens Grande-Bretagne/France) sera couvert par les opérateurs  de télécommunications britanniques après les Jeux Olympiques », apprend-on encore.

Nouveau trimestre record pour Apple mais les ventes d'iPhone déçoivent

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/nouveau-trimestre-record-pour-apple-mais-les-ventes-d-iphone-decoivent-39774535.htm#xtor=EPR-100


Nouveau trimestre record pour Apple mais les ventes d'iPhone déçoiventBusiness - Malgré une hausse de son chiffre d'affaire et de ses bénéfices, Apple a vendu sur le dernier trimestre moins d’iPhone (26 millions) qu’attendu par les analystes. Mais le géant américain a explosé les compteurs sur l’iPad avec 17 millions d’unités.
À force d’habituer les investisseurs à des progressions mirobolantes, la moindre incartade d’Apple est vécue comme un choc. Suite à l’annonce des résultats de son troisième trimestre fiscal clos le 30 juin, les commentateurs ont été prompts à souligner que la firme à la pomme n’avait pas atteint les objectifs des analystes et l’action a été sanctionnée (-2,91%).
50 millions d'iDevices vendues en 3 mois
Pour autant, quelle entreprise ne voudrait pas des chiffres réalisés par Apple : 35 milliards de dollars de chiffres d’affaires (+22,5% sur un an), 8,8 milliards de dollars de bénéfices (+20,5%) et un bénéfice par action de 9,32 dollars. Le consensus des analystes tablait sur un chiffre d’affaires de 37,2 milliards de dollars et un BPA de 10,36 dollars.
Bien qu’en hausse sur un an (+28%) avec 26 millions d’unités, les ventes d’iPhone ont connu un ralentissement par rapport au deuxième trimestre où il s’en était écoulé 35,1 millions d’unités. Un terminal en fin de cycle et la concurrence acharnée de Samsung ne sont pas étrangers à ce léger repli.
Les ventes d’iPad ont en revanche fortement progressé à 17 millions d’unités (+8% sur un an) contre 11,8 millions au trimestre précédent. Les ventes de Mac ont augmenté de 2% et Apple a indiqué qu’il avait du mal à répondre à la demande en MacBook à écran Retina. Les ventes d’iPod ont une nouvelle fois reculé (-10%) à 6,8 millions d’unités.
« Nous sommes très satisfaits des ventes record de 17 millions d'iPad pour ce trimestre clos en juin » a déclaré Tim Cook dans le communiqué diffusé par Apple. L’entreprise a décidé de verser un dividende de 2,65 dollars par action ordinaire. (Eureka Presse)

Le Conseil d'Etat rejette le recours des syndicats sur la 4G

En septembre dernier, plusieurs syndicats avaient attaqué la procédure d'attribution des licences 4G (LTE) devant le Conseil d'Etat. La juridiction vient de rejeter leurs demandes.

LOGO 4G lyon
Le Syndicat CFE-CGC France Télécom-Orange et le Syndicat national des télécoms SNT-CGC avaient attaqué plusieurs modalités d'application concernant la procédure de délivrance des fréquences 4G. Ces centrales reprochaient notamment l'obligation faite aux opérateurs qui détiennent des droits d'utilisation sur le très haut débit mobile d'accueillir d'autres opérateurs virtuels sur leur réseau.

L'affaire avait donc été portée devant le Conseil d'Etat et les syndicats demandaient à la plus haute juridiction administrative d'annuler les décrets de délivrance des fréquences dans les bandes des 800 MHz et des 2,6 GHZ désignant Orange, SFR, Free Mobile et Bouygues Télécom. Ce dernier vient de rendre sa décision et refuse de suivre le raisonnement des syndicats.

Le Conseil d'Etat rappelle ainsi que les autorités compétentes ont déjà défini les « droits et obligations des opérateurs attachés à chaque autorisation d'utilisation des fréquences qui sera attribuée, arrête les modalités de la procédure d'attribution de ces fréquences aux opérateurs et fixe le prix de réserve en-dessous duquel les fréquences ne pourront être attribuées ». En outre, la justice estime que les syndicats ne sont pas fondés à former un recours en annulation contre les actes attaqués.

En effet, leur but s'avère être « l'étude et la défense des intérêts professionnels, économiques, matériels et moraux de ses adhérents, salariés cadres et non cadres de la branche des télécommunications ». Ils ne justifient donc pas « d'un intérêt leur donnant qualité pour former un recours pour excès de pouvoir à l'encontre des actes attaqués », précise le Conseil d'Etat. Leurs intérêts n'ont donc pas été lésés du fait de l'attribution des licences aux 4 opérateurs.

lundi 23 juillet 2012

Le développement des applications mobiles dans le domaine de la santé

A lire sur:  http://fr.locita.com/technologie-2/le-developpement-des-applications-mobiles-dans-le-domaine-de-la-sante/

Par christine leroy, le 23 juillet 2012
Le développement des applications mobiles dans le domaine de la santé Une étude de Mobile Health News révèle qu’il existe à l’heure actuelle plus de 13700 applis iPhone dans le seul domaine de la santé et du bien être, c’est à dire 3 % de l’ensemble des applis disponibles.
Par contre, si l’on se réfère à l’usage qui en est fait, on arrive à des scores d’utilisation de 13 %  au cours des 30 derniers jours, ce qui en montre l’intérêt. La même étude montre qu’un peu plus d’un utilisateur sur 10 de téléphone mobile a téléchargé une appli concernant la santé en 2010, et ces chiffres sont en constante augmentation.
En avril 2012, ces applications se répartissaient principalement dans le domaine de la surveilance cardiaque, des régimes et de la gestion du stress, avec aussi des pourcentages importants dans des secteurs comme la santé féminine ou la santé mentale. 2 % concernent le sevrage tabagique !
applis santé mobiles

Pour le grand public et les professionnels de la santé

Certaines de ces applis sont destinées aux particuliers, comme IBGStar, qui permet aux diabétiques de vérifier leur niveau de glycémie, ou plus ludique des périphériques pour iPhone qui permettent de prendre votre température ou votre tension !
Dans un domaine où la prévention est fondamentale, Check Me permet d’apprendre de façon ludique à se palper les seins pour dépister les premiers signes d’un cancer. A noter que cette application (en anglais) est gratuite !
Inversement, certaines applis visent un public de professionnels de la santé, à l’instar de 10 second EM qui se veut un guide des gestes médicaux d’urgence (en anglais) , ou différentes applis d’aide à la prescription médicamenteuse (Medscape, Micromedex ou EMRA Antibiotic guide). le célèbre Vidal, la “bible” des médicaments est lui aussi sur l’App Store !
Les applis mobiles dans le domaine de la santé ayant prouvé leur intérêt et leur efficacité, il n’est pas étonnant que de nouvelles applis voient le jour continuellement. Saluons ainsi la naissance de iPansement, qui permet aux professionnels de la santé d’identifier le dispositif de pansement le plus adapté face à une plaie.

Une approche de la santé de plus en plus numérique

Un rapport d’Accenture pointe la fait que les patients sont toujours plus nombreux à vouloir  gérer leur parcours de santé  en ligne. Ainsi, 73 % des patients interrogés voudraient pouvoir renouveler une ordonnance de façon électronique et 72 % veulent pouvoir gérer leurs rendez vous médicaux en ligne.
santé digitale
Le facteur humain reste cependant fondamental, puisque cette étude signale que si 90 % des patients interrogés veulent profiter des possibilités du web pour gérer leur santé, 85 % veulent pouvoir communiquer en direct avec leur médecin.
Un équilibre qui reste à trouver dans un secteur en pleine mutation !

L'engouement pour la tablette bénéficie à la publicité

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/engouement-tablette-beneficie-publicite

Par L'Atelier - Paris 23 juillet 2012 Tablette

Les consommateurs privilégient toujours plus la tablette dans leurs démarches d'achats pour des raisons de praticité et d'accessibilité. Le support pourrait du coup devenir un canal publicitaire de plus en plus juteux.
Si IBM rappelait récemment la croissance du mobile comme canal d'achat, la tablette est elle aussi en train de faire ses preuves. Cela, même si évidemment elle reste moins possédée que les smartphones. Selon Shopatron, cela ne devrait pas l'empêcher de devenir l'un des canaux préférés des consommateurs pour effectuer leurs achats en ligne.Un engouement dont pourrait largement bénéficier la publicité. Depuis début 2012, 6% des commandes passées sur Shopatron ont émané d’un iPad. Et ce chiffre devrait continuer de croître avec l’augmentation du nombre de tablettes. D’ici 2016, le taux de pénétration devrait atteindre les 375 millions d’appareils vendus dans le monde selon une étude de Forrester Research.

Le ROI favorable à la tablette

Pour les entreprises, miser sur la tablette plutôt que sur l’ordinateur pourrait du coup s’avérer plus rentable en termes d’investissement, notamment publicitaire. « Il y a moins d’annonceurs en compétition sur ce support actuellement, et la publicité sur tablette revient moins chère que la réclame sur ordinateur », dit Greg Squires, Responsable Marketing chez Shopatron. Le taux de clic sur les publicités sponsorisées a été 51% meilleur sur les tablettes que sur les PC, et le coût moyen par clic 7% moins cher.

Un canal adapté aux consommateurs

Les résultats de l’étude montrent ainsi un meilleur retour sur investissement supérieur pour les tablettes, pour 1 dollar investi, ce sont 7 dollars générés contre 6 dollars pour l’ordinateur. A noter que pour l'étude, si la tablette est aussi plébiscitée pour acheter, c'est qu'elle correspond aux attentes de praticité de consommateurs qui souhaitent également une accessibilité de services 24h/24 et 7j/7. Aux Etats-Unis, le nombre d’utilisateurs de tablettes atteint ainsi désormais les 11% de la population.

France : une culture de l'innovation qui peine encore à émerger

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/france-une-culture-de-innovation-peine-emerger

Par Aurore Geraud 23 juillet 2012 innovation in France har
L'innovation en France, encore douloureuse ? Pour beaucoup, oui. Les responsabilités sont nombreuses, mais les projets et initiatives à venir pour tenter de changer la donne également.
La France n'aurait pas produit d'entreprises véritablement innovantes depuis plus de 40 ans. C'est le constat plutôt dur effectué récemment par Terra Nova, un think tank dédié à la réflexion sur des solutions politiques innovantes, dans son rapport intitulé "L'innovation en France : un système en échec". Un constat d'ailleurs partagé par Pascal Morand, directeur général de l'ESCP Europe et intervenant à l'Institut pour l’Innovation et la Compétitivité, un autre think tank consacrée cette fois à l'innovation en Europe. Selon celui-ci, "le sujet n'est pas nouveau, car il manque à la France une véritable culture d'innovation qui nécessiterait, en fait, une innovation sociétale". Qui pourrait avoir lieu, selon les analystes de Terra Nova, si, dans un premier temps, les chiffres de l'investissement en recherche et développement et en innovation en France se rapprochaient un peu plus des autres pays.

Un retard conséquent dans les dépenses en R&D

Car en effet, l'étude montre que la moyenne de la Dépense Intérieure en Recherche et Développement rapportée au PIB pour l'OCDE en 2008 se situait autour de 2,3%, alors que la France n'atteignait alors que 2%. Elle se plaçait ainsi en dessous de l'Allemagne qui atteignait 2,6% et bien loin derrière les États-Unis et le Japon qui pour leur part comptabilisaient respectivement 2,8% et 3,4%. A ces chiffres s'ajoute une donnée inquiétante, la France se positionne parmi les très rares pays ayant vu leur ratio de recherche et développement diminuer sur les dix dernières années. Des chiffres donc alarmants mais qui n'expliquent pas tout, selon Pascal Morand : "évidemment plus il y a de R&D, plus il y a d'innovation, mais je regrette que de nombreuses études ne s'appuient que sur ces données économiques pour justifier le retard". Car pour celui-ci, il est très réducteur de ne pas prendre en compte
d'autres facteurs comme le design, la démarche globale des entreprises ou même la diversification des équipes.

Des initiatives qui devraient changer la situation à l'avenir

Alors comment faire émerger l'innovation dans un pays qui ne possède pas une telle culture de croissance ? "Tout n'est pas actuellement négatif en France mais il est nécessaire de se poser la question de qui apporte des idées nouvelles, et proposer des initiatives en accord", explique-t-il. Comme c'est le cas des pôles de compétitivité, qui sont actuellement un véritable facteur de mobilisation. Et par le biais d'un changement dans l'enseignement supérieur.
Ce que prodigue également le rapport de Terra Nova qui, encore une fois, compare la France aux États-Unis. Rappelant qu'à la différence d'Harvard, Yale ou du MIT, les établissements et universités françaises ne sont pas reconnues internationalement. De plus, alors qu'en moyenne les universités américaines emploient 1100 post-doctorants, en France le chiffre tombe à un chiffre entre 50 et 120. "Il faut donc accorder plus de confiance aux étudiants,
leur permettre de se diversifier, d'effectuer un développement personnel, leur donner les outils pour être partie prenante
", conclut-il.

En bref : une antenne optique faite... d'ADN synthétique

A lire sur:  http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/en-bref-une-antenne-optique-faite-dadn-synthetique_40190/

Source : CNRS
 
Cette antenne est si petite qu'elle ne capte pas les ondes radio mais la lumière. Faite d'une ossature en ADN garnie de nanoparticules d'or, elle peut même amplifier l'onde lumineuse. On attend de telles antennes optiques des gains de performances importants pour tous les systèmes qui captent ou émettent de la lumière, comme les diodes électroluminescentes ou les cellules photovoltaïques.
Puisque la lumière est une onde, il devrait être possible de mettre au point des antennes optiques capables d'amplifier le signal lumineux de la même façon que les antennes de nos télévisions ou de nos portables captent les ondes radio. Mais la lumière oscillant un million de fois plus rapidement que les ondes radio, il faut des objets extrêmement petits de l'ordre du nanomètre (nm) pour capter ces ondes lumineuses. C'est pourquoi l'équivalent optique d'une antenne élémentaire (de type dipolaire) est un émetteur quantique entouré de deux particules mille fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu humain.
Pour la première fois, les chercheurs des instituts Langevin (ESPCI ParisTech) et Fresnel (l'université d'Aix-Marseille) ont mis au point une telle nano-antenne bio-inspirée pour la lumière, simple et facile à manipuler. Sur de courts brins d'ADN synthétiques (10 à 15 nm de long), ils ont greffé des particules d'or (de 36 nm de diamètre) et un colorant organique fluorescent. Celui-ci agit comme une source quantique qui alimente l'antenne en photons tandis que les nanoparticules d'or amplifient l'interaction entre l'émetteur et la lumière. Ce dispositif est présenté dans la revue Nature Communications.
Les scientifiques ont produit en parallèle plusieurs milliards de copies de ces paires de particules (en solution) en contrôlant la position de la molécule fluorescente au nanomètre près, grâce à l'ossature d'ADN. Ces caractéristiques dépassent largement les possibilités offertes par les techniques classiques de lithographie utilisées actuellement dans la conception des microprocesseurs.
À long terme, une telle miniaturisation pourrait permettre le développement de diodes luminescentes plus efficaces, de détecteurs plus rapides et de cellules solaires plus compactes. Ces nanosources de lumière pourraient également être utilisées en cryptographie quantique.