mercredi 29 février 2012

Les pays émergents vecteurs de la croissance mobile en 2012

Par L'Atelier - Paris 29 février 2012 mobile et carte du monde
Le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile aurait atteint 4,1 milliards au quatrième semestre 2011. Un chiffre impressionnant qui devrait doubler d'ici 2016, notamment par l'intermédiaire des pays émergents.
Depuis octobre dernier, nous sommes 7 milliards d'individus sur Terre. Mais un autre cap vient d'être franchi, celui des 6 milliards d'abonnements mobiles à travers le monde. C'est le constat fait par Ericsson dans un rapport sur le trafic et les données du marché de la téléphonie mobile. Ce chiffre ne représenterait cependant que 60% de la population mondiale, puisque certains utilisateurs sont titulaires de plus d'un abonnement. Selon le rapport, bien que le taux de pénétration mobile se concentre dans l'Europe de l'Ouest, cette croissance serait très largement portée par les pays émergents. En effet, parmi les régions enregistrant le plus grand nombre de nouveaux abonnements, on retrouve l'Europe de l'Est, la Chine et l'Inde.

Une croissance exemplaire et globale

Effectivement, sur 180 millions de nouveaux abonnements souscrits lors du quatrième semestre 2011, plus d'un tiers provenaient d'Inde et de Chine, suivis de près par le Brésil, l'Indonésie et le Bangladesh. Les pays de l'Europe de l'Est ne sont quant à eux pas en reste, avec le second taux de pénétration mobile le plus élevé, soit 125%. Enfin, la croissance est également forte en Afrique, qui a comptabilisé une augmentation de 28 millions d'abonnements en 2011, élevant son total à 644 millions sur l'intégralité du continent. De manière globale, depuis 2007, les abonnements mobiles ont progressé en moyenne de 13% par an et de 3% par trimestre.

Haut débit et smartphones en hausse, mais minoritaires

Autres données intéressantes : les abonnements haut débit ont augmenté de 60% en un an. Ericsson espère d'ailleurs que d'ici à 2016 ces abonnements dépasseront les 5 milliards. De plus, le trafic des données mobiles et le trafic « voix » mobile ont doublé. Ces deux taux s'expliquent notamment par le fait que les smartphones représentaient 30% des téléphones vendus l'année dernière, contre 20% en 2010. Pourtant les smartphones ne constituent actuellement que 10% environ de la base installée mondiale d'abonnements. Selon Ericsson, ceux-ci représenteraient donc un potentiel considérable pour les années à venir concernant la croissance du secteur de la téléphonie mobile.

Le secteur agricole, haut lieu du high tech et de l'innovation

Par L'Atelier - Paris 29 février 2012 moissonneuse-batteuse
A l'occasion du Salon de l'Agriculture, les Victoires des Agriculteurs 2012 ont distingué plusieurs solutions high tech dont un service en ligne d'identifications de mauvaises herbes.
Le Salon de l'Agriculture,  ses veaux, ses cochons, son odeur de paille et de fromages, une fenêtre sur les traditions et le terroir bien français. L'image pittoresque masque une réalité du secteur agricole certes moins poétique mais largement plus portée sur l’innovation. Lors de la dernière édition du Salon, les Victoires des Agriculteurs ont permis de présenter en effet une série de services numériques destinées à optimiser le pilotage et la gestion des exploitations. Grand gagnant de la catégorie Pilotage Technique, le service en ligne Agro-visioFlore du groupe de fourniture de semences Syngenta. Il s'agit d'un système élaboré de reconnaissance de mauvaises herbes repérées par l’exploitant dans ses cultures. L'agriculteur fournit une description de la plante, soit à l'état de jeune pousse soit de plante adulte, sélectionnant sur l'interface la forme de la tige, des graines, des feuilles, etc. L'outil identifie alors la plante avec photos et solutions pour la traiter.

Forte utilisation du GPS

Le producteur d’engrais Yara propose, lui, une application gratuite pour téléphone sous Android destinée à déterminer la quantité d'engrais nécessaire à une culture de colza. L’agriculteur prend en photo un plant et l’envoi sur l’application. Celle-ci analyse l’image et parvient à calculer les besoins en engrais, si besoin il y a. Autre outil conçu pour les cultures, le simulateur de récoltes LG Vision, de Semences LG. L’agriculteur saisit en ligne les informations sur les dates de semis, la variété des grains, la météo locale, le type de sol puis le simulateur propose une date optimale de récolte. Les données peuvent être modifiées (notamment la météo) en cours de route par l’exploitant. "C'est moins nouveau, mais on le sait peu : des GPS servent aussi à piloter une meilleure utilisation du matériel agricole, en identifiant où les engins sont déjà passées et ainsi gagner du temps et du carburant", ajoute Benoît Leygnier, directeur d’étude chez ADquation, société d’études marketing spécialisée dans l’agriculture.

Pilotage économique en ligne

Les groupements de coopératives Coop&Tech, à Chartres, ou Noriap, en Picardie, mutualisent des signaux radios destinés aux applications GPS professionnelles des agriculteurs. "Aujourd’hui, les tracteurs, et encore plus les moissonneuses batteuses, sont suréquipés en NTIC, continue Benoît Leygnier. On peut tout piloter depuis les écrans en cabine : gérer la quantité de semences, d’engrais, etc." D'autres outils, accessible sur Internet, sont dédiés à la gestion économique des exploitations. La FDSEA de la Marne était lauréate aux Victoires des Agriculteurs pour son Bureau de l’Entrepreneur, un éventail de services en extranet : documentation, paie, comptabilité, aide à la décision, etc. Des équipements et des outils qui concernent cependant surtout les grosses exploitations. "Les Etats-Unis sont bien plus avancés que nous. En France, il y a encore 30% des agriculteurs qui n’utilisent pas le Web dans une optique professionnel" nuance Benoit Leygnier.

http://www.atelier.net/trends/articles/secteur-agricole-lieu-high-tech-de-linnovation

Les ventes de serveurs progressent de 7,9% en 2011


Les ventes de serveurs progressent de 7,9% en 2011Chiffres - Malgré un 4e trimestre en baisse de 5,4% et une chute des revenus pour tous les grands constructeurs, hormis Dell, 2011 a terminé dans le vert avec une croissance de 7,9%. Toutefois, 2011 est marquée par un ralentissement constant de cette croissance, jusqu'à a baisse au 4e trimestre.
Comme pour les ventes mondiales de PC au 4e trimestre, les constructeurs ont connu une sérieuse déconvenue à la fin de l’année dernière, après une croissance au 1er semestre aux alentours de 15%.
Sur le dernier trimestre, les revenus générés par la vente de serveurs baissent de 5,4%, à pratiquement 14 milliards de dollars d’après les estimations de Gartner.
Du mieux pour Dell
Parmi les principaux acteurs du marché, Dell est le seul à afficher une croissance en valeur et en volume sur un an (respectivement +7,3% et +11,2%), quand les deux leaders, IBM et HP, enregistrent un recul à deux chiffres.
Si le marché des serveurs a souffert au dernier trimestre, sur l’ensemble de l’année 2011, il reste néanmoins orienté à la hausse. Entre 2010 et 2011, les revenus progressent de 7,9%, et le nombre de serveurs livrés de 7%.
La croissance est en grande partie tirée par les ventes de serveurs lames dont la croissance en valeur, au 4e trimestre, est ainsi de 14,5% - pour une hausse en volume moindre, de 4,2%.

 
 
 http://www.zdnet.fr/actualites/les-ventes-de-serveurs-progressent-de-79-en-2011-39769093.htm#xtor=EPR-100

Les ordinateurs du futur utiliseront peut-être des skyrmions

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
On peut stocker des données au sein de matériaux magnétiques en réalisant des sortes de tourbillons magnétiques, les skyrmions. Nécessitant des densités de courant électrique 100.000 fois plus faibles pour être manipulés que les paquets d’atomes magnétisés des mémoires standards, ces skyrmions pourraient être utilisés pour réaliser des ordinateurs plus rapides, plus petits et plus économes.
Depuis quelques années, les physiciens du solide découvrent que des structures exotiques prédites depuis longtemps dans les matériaux magnétiques existent bel et bien. Le cas des monopoles magnétiques est célèbre mais on a découvert aussi plusieurs exemples de skyrmions.
En 2009, des chercheurs allemands de l’université de Cologne et de la Technische Universitaet Muenchen (TUM) à Munich avaient ainsi mis en évidence l’existence de cristaux de skyrmions magnétiques. Les skyrmions sont des solitons, sortes de paquets d’énergie stables dans des milieux décrits par des équations non linéaires aux dérivées partielles. L’un des exemples les plus connus se trouve en hydrodynamique. Il s’agit du mascaret, une onde solitaire observée la première fois par l'Écossais John Scott Russell au XIXe siècle qui a suivi pendant plusieurs kilomètres une vague remontant le courant et qui ne semblait pas vouloir faiblir.
En raison de leur caractère stable, on a proposé à plusieurs reprises que les particules élémentaires soient des solitons. C’est ce qu’avait avancé le physicien britannique Tony Skyrme il y a plus de cinquante ans. Les particules de Skyrme, baptisées en son honneur des skyrmions, peuvent être vues comme des tourbillons emportant du moment cinétique dans des milieux continus, par exemple des paquets d’atomes avec leur spin, un moment cinétique intrinsèque, orienté dans un champ magnétique. Souvent leur stabilité s’explique en liaison avec la topologie, une branche de la géométrie.
Un exemple de skyrmion émergeant dans un réseau d'atomes magnétiques en deux dimensions plongés dans un champ magnétique. Les atomes sont comme des petits aimants dont l'orientation magnétique est donnée par les flèches en bleu et jaune. On voit des sortes de tourbillons locaux formés par des solitons topologiques. Le terme topologique s'explique par le fait qu'il n'est pas possible de transformer par déformation continue la distribution de flèches considérée en une autre sans tourbillons. C'est la même chose avec une sphère qui ne peut pas donner par déformation continue un tore puisque ce dernier possède une discontinuité, un trou. De même un tore n'est pas topologiquement équivalent à un bretzel puisque lui possède au moins deux trous.
Exemple de skyrmions émergeant dans un réseau d'atomes magnétiques en deux dimensions plongés dans un champ magnétique. Les atomes sont comme des petits aimants dont l'orientation magnétique est donnée par les flèches en bleu et jaune. On voit des sortes de tourbillons locaux formés par des solitons topologiques. Topologiques parce qu'il n'est pas possible de transformer par déformation continue une distribution de flèches considérée en une autre sans tourbillons. De la même manière, une sphère ne peut pas devenir un tore par déformation continue puisque ce dernier possède une discontinuité, un trou. De même un tore n'est pas topologiquement équivalent à un bretzel puisque lui possède au moins deux trous. © Technische Universitaet Muenchen (TUM)
C’est d’abord dans un composé basé sur le manganèse et le silicium que les skyrmions magnétiques ont été découverts. Mais des chercheurs japonais n’ont pas tardé à prouver que le phénomène se produisait aussi dans d’autres milieux magnétiques en physique du solide.
Des mémoires magnétiques miniaturisées avec skyrmions
Voilà qui peut intéresser l'informatique. En effet, des skyrmions peuvent se former avec une dizaine d’atomes seulement et on peut s’en servir pour stocker des bits d’informations. Or, il faut environ un million d’atomes orientés magnétiquement dans le même sens pour stocker un bit sur un disque dur ou une bande magnétique. Maîtriser l’écriture et la lecture de données à l’aide de cristaux de skyrmions magnétiques est donc une nouvelle voie de recherche qui pourrait faire encore chuter la taille des mémoires magnétiques. Plus généralement, ces skyrmions sont intéressants en spintronique.
De nouveaux travaux des chercheurs de l’université de Cologne et de la Technische Universitaet Muenchen (TUM), publiés dans le journal Nature mais disponibles sur arxiv vont dans ce sens.
En utilisant des faisceaux de neutrons, les physiciens ont découvert que des densités de courant électrique (en ampères/m2) 100.000 fois plus faibles que celles utilisées pour manipuler des bits magnétiques dans les mémoires standards suffisaient pour manipuler les skyrmions. En théorie, cela signifie donc qu’il est possible de stocker et de manipuler de l’information sur des supports magnétiques bien plus petits que ceux dont on dispose actuellement et avec moins d’énergie.
On peut donc espérer un nouveau bon technologique dans l’avenir avec des cristaux de skyrmions. Mais on ne saurait passer sous silence une difficulté importante à surmonter pour que cette technologie future entre dans notre vie quotidienne. Les propriétés de conduction découvertes par les chercheurs ne fonctionnent qu’à très basses températures. Comme pour la supraconductivité, il faudrait pouvoir obtenir les mêmes phénomènes à températures ambiantes.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/les-ordinateurs-du-futur-utiliseront-peut-etre-des-skyrmions_37074/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20120229-[ACTU-les_ordinateurs_du_futur_utiliseront_peut-etre_des_skyrmions]

Samsung connecte ses smartphones aux voitures de Toyota


Renault et Mercedes-Benz ont choisi d’intégrer l’iPhone d’Apple au sein de leurs futurs véhicules intelligents. N’en déplaise aux utilisateurs d’Android. Mais heureusement, Samsung et Toyota ont pensé à eux. Les deux firmes asiatiques viennent en effet de s’associer pour que l’OS de Google puisse, à son tour, faciliter la vie des usagers de la route. 
A l’occasion du Mobile World Congress de Barcelone, Samsung a annoncé un partenariat avec le constructeur automobile Toyota. Dans le cadre de cette collaboration, la firme coréenne s’est engagée à développer une application baptisée Car Mode grâce à laquelle il sera possible de connecter un smartphone Samsung au système In-Vehicle Infotainment (IVI), intégré dans les véhicules de Toyota.
Le but est d’accroitre la sécurité des conducteurs, tout en leur offrant une expérience interactive à bord de la voiture. Cette application permettra ainsi d’accéder aisément à la bibliothèque musicale du terminal mobile et de bénéficier du service de géolocalistaion, des fonctions kit mains libres, text-to-speech et de l’intégration vocale. Cette solution sera disponible dès le deuxième trimestre 2012 dans les véhicules commercialisés par Toyota.
[Samsung]

http://www.gizmodo.fr/2012/02/28/samsung-connecte-ses-smartphones-aux-voitures-de-toyota.html?utm_source=Newsletter+Gizmodo&utm_campaign=13158cf976-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

L’Internet du futur sera optique


La fibre optique est le futur du transfert de données. Le seul problème ? Quand la lumière atteint une machine, elle doit être convertie en un signal électrique qu’un appareil avec des liaisons en cuivre doit gérer, ce qui provoque des goulots d’étranglement au niveau de la vitesse. Heureusement, les ingénieurs de NTT pensent que leur RAM optique sera l’épine dorsale d’un Internet composé entièrement de composants gérant la lumière.
Selon PhysOrg et Nature Photonics, les cellules de RAM optique comprennent les 1 et les 0 du code binaire en bloquant ou en laissant passer la lumière.
Quand la lumière laser arrive sur le matériau, elle suit un chemin à travers la cellule mémoire. L’index de réfraction est changé et la lumière est bloquée ou non, ce qui est traduit par 0 ou 1. Un autre rayon fait changer cet état ou non.
A 30 nanowatts, cette RAM optique consomme 5 fois moins d’énergie qu’un mémoire flash. Cette mémoire arrivera bien un jour dans un centre de données, et je suis certain qu’elle arrivera aussi dans nos ordinateurs un jour. [Nature Photonics via PhysOrg]
Image via Shutterstock/marema

http://www.gizmodo.fr/2012/02/28/l%E2%80%99internet-du-futur-sera-optique.html?utm_source=Newsletter+Gizmodo&utm_campaign=13158cf976-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

MWC 2012 - Jay Sullivan, Mozilla : "Boot2Gecko sur des smartphones dès la fin de l'année"


MWC 2012 - L'OS mobile de Mozilla, basé sur les standards du Web comme le HTML 5 est une réalité. L'opérateur Telefonica devrait distribuer des terminaux équipés dans les prochains mois. Démonstration et explications avec Jay Sullivan, en charge du développement mobile à la Fondation (vidéo en anglais)


Barcelone - On pensait que le projet de système d'exploitation pour smartrphones de la Fondation Mozilla n'en était qu'à ses balbutiements. Force est de constater que les travaux sont bien plus avancés.
Lors du salon Mobile World Congress, l'opérateur Telefonica (présent en Espagne et en Amérique du Sud) a dévoilé son intention de commercialiser en 2012 les tout premiers appareils équipés de cet OS pour le moment baptisé Boot2Gecko.
Une annonce de choc qui méritait d'être détaillée par Jay Sullivan, en charge du développement mobile à la Fondation.
Rappelons que Boot2Gecko (qui n'est fort heureusement qu'un nom de code...) a pour objectif de créer une interface souple, ouverte et surtout universelle. Elle en effet basée sur les standards du Web comme HTML 5 afin d'en finir avec les problèmes de fragmentation qui plombe le développement des applications multiplates-formes.
Basé sur le rendu Gecko et le noyau Android
Basé sur le rendu Gecko (le même que pour Firefox), ce système d'exploitation s'appuiera également sur le noyau Android mais de façon minimale afin d'éviter de se retrouver au centre des multiples affaires de violation de brevets qui touchent actuellement le robot vert.
Cet OS prendra en charge nativement les fonctions spécifiques aux smartphones "et se suffira à lui même". Traduction, il s'agit d'en finir avec les applications propriétaires (modèle actuel pour les smartphones) qui viennent "au dessus" des OS mobiles traditionnels et qui s'opposent à la logique de web ouvert.
Mozilla parie en fait sur les Web Apps, exécutables depuis n'importe quel navigateur HTML5 (lui même compatible avec n'importe quel OS mobile) en lieu et place des applications.
"En finir avec les applications propriétaires" 
"Nous voulons donner le choix aux utilisateurs et faciliter le travail des développeurs", résume Jay Sullivan. "Ces deux populations ne veulent pas être enfermées dans des silos à cause de la fragmentation des OS. Nous voulons simplement reproduire ce que nous avons réussi sur le Web fixe".
Boot2Gecko est opérationnel. Nous avons pu le tester sur un smartphone Samsung sous Android (voir notre vidéo en anglais). Il semble assez fluide, intuitif et nous avons pu naviguer sur le Web (avec Firefox), effectuer un appel, ouvrir une carte, jouer en 3D.
Si de nouvelles API doivent être intégrées, l'OS semble suffisamment achevé pour qu'un des plus grands opérateurs de la planète décide de l'utiliser. "On verra des premiers terminaux dès la fin de l'année", annonce le responsable.
Des premiers smartphones Telefonica en marque blanche
Interrogé sur le type de terminal et sur les fabricants partenaires, Mozilla reste discret mais il semble bien que Telefonica fera appel à des OEM pour fabriquer un ou plusieurs terminaux en marque blanche. Mais il faudra du volume pour que cet OS parvienne à percer. Un challenge hautement difficile, notamment lorsqu'on observe les difficultés de Windows Phone à décoller...
Mozilla rejoint les travaux du W3C autour des OS ouverts et des WebApps. Mais entend aller plus vite. "Nous ne pouvons pas attendre que tout soit standardisé par le W3C, on n'a pas le temps", lance Jay Sullivan.
Cet OS sera évidemment associé à une boutique d'applications (Mozilla MarketPlace) et les développeurs pourront déposer leurs créations dès novembre prochain. Il n'y aura pas de SDK puisque ces applications seront, on l'a vu, basées sur les technologies Web. "Un modèle économique valorisant et équilibré sera mis en place". Pour les détails de la rémunération, il faudra patienter.
Boot2Gecko associé à une boutique d'applications
Du côté de Firefox pour Android, il faut également s'attendre à des changements. "Une grosse mise à jour est prévue pour très bientôt. Elle intégrera plusieurs améliorations comme le click to play, une nouvelle interface, des synergies avec Boot2Gecko et plus de performances", promet-on. Sa mise en ligne pourrait intervenir "dans les prochaines semaines".
Par contre, rien n'est encore prévu du côté de Windows Phone. "On aime bien Windows Phone, notamment l'interface et l'expérience utilisateur. On verra comment cela va évoluer en termes de volumes. Mais nous préférons nous concentrer sur Android", conclut le responsable. Il est vrai qu'avec un smartphone sur deux sur la planète animé par le robot vert, les choix sont vite faits.

http://www.businessmobile.fr/actualites/mwc-2012-jay-sullivan-mozilla-boot2gecko-sur-des-smartphones-des-la-fin-de-l-annee-39769072.htm#xtor=EPR-10010

En 2016, les trois quarts des internautes français achèteront en ligne

La dernière étude Forrester sur le marché européen de l’achat en ligne, révèle que les ventes en ligne devraient connaître un taux de croissance de 12% par an durant les cinq prochaines années, pour atteindre 171 milliards d’euros en 2016. La France suivra la tendance. En effet, Forrester prévoit que 76% des internautes Français feront régulièrement leurs achats en ligne en 2016. Le montant des ventes devrait atteindre 26 milliards d’euros en 2016, rien que pour la France.

Selon Martin Gill, analyste au sein de Forrester, les acheteurs en ligne européens continuent de considérer l’achat via Internet comme pratique, abordable et offrant un large choix. Cependant, certaines catégories de produits grandissent plus vite que d’autres. Par exemple, les ventes en ligne de produits d’épicerie vont atteindre 9 milliards d’euros par an au Royaume-Uni en 2016, un des résultats les plus élevés en volume des ventes de produits d’épicerie en Europe. De plus, l’habillement semble être une des catégories les plus prometteuse en Europe. Le taux de croissance devrait être supérieur à la moyenne. Au final, les ventes en ligne en Europe continueront de distancer les ventes réelles en termes de pourcentage de croissance, malgré le fait que certaines différences régionales persisteront.





Forrester présente aussi des prévisions pour les achats en ligne aux Etats-Unis au travers du rapport de Sucharita Mulpuru, analyste au sein de Forrester. En effet, les ventes en ligne US sont estimées à 327 milliards de dollars pour 2016, soit près de 9% des achats globaux. Parmi les principaux vecteurs de cette croissance, on retient l’aisance des consommateurs américains à acheter en ligne différentes catégories de produits, une plus grande offre de programmes de fidélité et un plus grand nombre d’acheteurs en ligne.
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Les tendances de l’e-Commerce en Europe en 2012 :

Dans un autre rapport, Forrester a identifié cinq tendances d’achat en ligne à travers l’Europe pour 2012. Ces tendances influencent la manière dont les cadres du secteur construisent leur stratégie :

1. Le phénomène du multi-canal devrait balayer l’Europe cette année : 40% des Européens sont des consommateurs via différents canaux. En 2012, les détaillants tenteront de combler l’écart entre online et offline avec des initiatives « cliquer et collecter ».

2. La stratégie mobile ne peut être ignorée plus longtemps : Le mobile a suscité une engouement sans précédent en 2011. Mais nous sommes encore loin d’une définition de stratégie mobile (ou de sites adaptés à la lecture du mobile) optimale en Europe.

3. Le web s’infiltre progressivement dans les magasins (surtout sur iPads): Les tablettes, faciles d’utilisation, inspirent les vendeurs à les tester, afin d’amener les « best-practices » digitales dans l’environnement des magasins.

4. L’amélioration des services de livraison passe par la vitesse et la flexibilité – et le prix : La réalisation reste l’une des clefs de la croissance de l’e-Commerce parmi les acheteurs Européens.

5. Le chaos des cookies continue : la plupart des pays d’Europe doivent encore intégrer parfaitement les dispositions de la directive (révisée) Européenne sur la Protection de la vie privée et les communications électroniques, appliquée en mai 2011.
 
http://www.itrnews.com/articles/129606/2016-trois-quarts-internautes-francais-acheteront-ligne.html?key=862d53eea2c1d2fe

Apple annonce une conférence le 7 mars : iPad 3 en vue ?

Comme d'habitude, c'est par l'intermédiaire d'une invitation imagée envoyée à la presse qu'Apple vient d'annoncer la tenue d'un événement le 7 mars. Cette nouvelle keynote de la firme de Cupertino sera l'occasion de découvrir l'avenir de l'iPad, comme la photo le laisse suggérer.

Des rumeurs faisaient état d'un événement à New York, mais c'est finalement à San Francisco, comme de coutume, que la keynote aura lieu. Le visuel n'est pas trompeur et on se doute qu'Apple dévoilera (au moins ?) une nouvelle tablette lors de ce special event.

Invitation Apple 7 mars

La firme de Cupertino a bien choisi son timing puisqu'elle communique sur cet événement alors que le Mobile World Congress bat actuellement son plein à Barcelone. On note également que la date du 7 mars tombe en plein milieu du CeBIT, qui se tiendra à Hanovre du 6 au 10 mars prochain : autant de salons où Apple est physiquement absent, mais pour ce qui est d'en parler, gageons que ce sera autre chose !

Microsoft dévoile un prototype d'interface mêlant transparence et détection de mouvements

Microsoft oled transparent
Microsoft Applied Sciences Group vient de présenter un prototype d'interface mêlant 3D sans lunettes, détection de mouvements et écran transparent. Une combinaison qui laisse place à une interface très futuriste.

Le système dévoilé ici par l'équipe de développement de Microsoft combine les capteurs, désormais éprouvés, du Kinect, avec un écran OLED transparent développé par Samsung. La conception générale de l'ensemble a de quoi dérouter de prime abord, puisque le clavier se trouve situé derrière l'écran, tandis que ce dernier est incliné vers l'arrière. L'utilisateur peut cependant voir son clavier à travers l'écran transparent qui, de son côté, affiche différents éléments en profondeur, tout en orientant la perspective selon les mouvements du sujet.

L'utilisateur peut se servir de la détection de mouvements pour interagir avec l'affichage de l'écran, et ce sans bouger ses mains de derrière le clavier : il peut, par exemple, faire le tri sans ses fichiers, déplacer des dossiers ou encore ouvrir des applications sans souris.

Ce prototype offre une vision des recherches effectuées par Microsoft en matière d'interface et laisse penser que la détection de mouvement occupera une place de plus en plus importante dans les prochains projets de la firme de Redmond. Quant à savoir si une telle installation deviendra bientôt une réalité, c'est une autre paire de manche.

La suite sur Clubic.com : Microsoft dévoile un prototype d'interface mêlant transparence et détection de mouvements http://www.clubic.com/interfaces-homme-machine/actualite-478952-microsoft-prototype-bureau-transparent-relief.html?&svc_mode=M&svc_campaign=NL_Clubic29/02/2012&partner=-&svc_position=225113523&svc_misc=11011704&crmID=11011704_225113523&estat_url=http%3A%2F%2Fwww.clubic.com%2Finterfaces-homme-machine%2Factualite-478952-microsoft-prototype-bureau-transparent-relief.html#ixzz1nnask2aK
Informatique et high tech

Une étude Forrester L’avenir radieux du commerce en ligne

mardi 28 février 2012
Les ventes en ligne devraient connaitre un taux de croissance de 12% par an durant les cinq prochaines années, pour atteindre 171 milliards d’euros en 2016. La France suivra la tendance. En effet, Forrester prévoit que 76% des internautes Français feront régulièrement leurs achats en ligne en 2016 (voir graphique ci-dessous). Le montant  des ventes devrait atteindre 26 milliards d’euros en 2016, rien que pour la France. C’est ce que montre une étude que vient de publier le cabinet  Forrester.

Les acheteurs en ligne Européens continuent de considérer l’achat via Internet comme pratique, abordable et offrant un large choix. Cependant, certaines catégories de produits grandissent plus vite que d’autres. Par exemple, les ventes en ligne de produits d’épicerie vont atteindre 9 milliards d’euros par an au Royaume-Uni en 2016, un des résultats les plus élevés en volume des ventes de produits d’épicerie en Europe. De plus, l’habillement semble être une des catégories les plus prometteuses en Europe. Le taux de croissance devrait être supérieur à la moyenne. Au final, les ventes en ligne en Europe continueront de distancer les ventes réelles en termes de pourcentage de croissance, malgré le fait que certaines différences régionales persisteront.

De leur côté, les ventes en ligne US sont estimées à 327 milliards de dollars pour 2016, soit près de 9% des achats globaux. Parmi les principaux vecteurs de cette croissance, on retient l’aisance des consommateurs américains  à acheter en ligne différentes catégories de produits,  une plus grande offre de programmes de fidélité et un plus grand nombre d’acheteurs en ligne.

Les tendances de l’e-Commerce en Europe en 2012

Forrester a identifié cinq tendances d’achat en ligne à travers l’Europe pour 2012. Ces tendances influencent la manière dont les cadres du secteur construisent leur stratégie :

1. Le phénomène du multi-canal devrait balayer l’Europe cette année : 40% des Européens sont des consommateurs via différents canaux. En 2012, les détaillants tenteront de combler l’écart entre online et offline avec des initiatives « cliquer et collecter ».

2. La stratégie mobile ne peut être ignorée plus longtemps : Le mobile a suscité une engouement sans précédent en 2011. Mais nous sommes encore loin d’une définition de stratégie mobile (ou de sites adaptés à la lecture du mobile) optimale en Europe.

3. Le web s’infiltre progressivement dans les magasins (surtout sur iPads): Les tablettes, faciles d’utilisation, inspirent les vendeurs à les tester, afin d’amener les « best-practices » digitales dans l’environnement des magasins.

4. L’amélioration des services de livraison passe par la vitesse et la flexibilité – et le prix : La réalisation reste l’une des clefs de la croissance de l’e-Commerce parmi les acheteurs Européens.

5. Le chaos des cookies continue : la plupart des pays d’Europe doivent encore intégrer parfaitement les dispositions de la directive (révisée) Européenne sur la Protection de la vie privée et les communications électroniques, appliquée en mai 2011.
  

Cotton Candy, un ordinateur complet de la taille d'une clé USB

Chéri, tu as oublié ton PC dans ton jean

La société FXI a eu une idée intéressante : pourquoi ne pas faire une machine complète de la taille d’une simple clé USB ? Elle a donc réalisé un tel produit, nommé Cotton Candy. Un principe simple qui lui permet d’être utilisé aussi bien seul que branché sur un PC ordinaire.

cotton candy

Ne vous fiez pas à sa taille : le Cotton Candy dispose d’un grand nombre de possibilités. Premièrement, ses caractéristiques techniques sont celles d’un smartphone haut de gamme. On retrouve en effet un processeur ARM Cortex-A9 double-cœur cadencé à 1,2 GHz épaulé par 1 Go de mémoire vive. La petite bête contient également un GPU dédié, un Mali 400MP qui permet la décompression matérielle des vidéos HD.

Au niveau de la connectique, le Cotton Candy est équipé d’un port USB classique ainsi que d’un port MicroUSB. À eux deux, ils permettent l’alimentation de l’appareil ainsi que son raccordement à un PC classique. De l’autre côté, un port HDMI (taille normale) est présent, ce qui va permettre au Candy d’être raccordé à un écran d’ordinateur ou une TV. Du côté du sans-fil, le Cotton Candy est équipé d’une connexion Wi-Fi et est compatible Bluetooth.

cotton candy cotton candy
Source : The Verge

Le potentiel d’utilisation du Cotton Candy dépendra des besoins. Il est de taille particulièrement réduite et ne pèse que 21 grammes. On peut l’utiliser comme une machine complète ou en la branchant sur un PC déjà présent. Dans tous les cas, l’utilisateur aura le choix entre la distribution Linux Ubuntu ou Android 4.0.


Notez que dans le cas d’une utilisation seule, il faudra prévoir les équipements adaptés. En effet, avec un seul port USB disponible, un clavier et une souris Bluetooth seront particulièrement recommandés.

La disponibilité du Cotton Candy est prévue pour le mois de mars. Ce mini-ordinateur peut être précommandé dès maintenant pour la somme de 199 dollars ou 189 euros.
Source : FXI
le 28 février 2012 à 10:33
 
http://www.pcinpact.com/news/69258-cotton-candy-ordinateur-usb-mini.htm

(MàJ) Tablettes tactiles : le bilan 2011, les premières prévisions pour 2012

La gravité ne fait pas son boulot @Newton

Mise à jour : Andy Rubin, présent au Mobile World Congress de Barcelone, n'a pas caché sa déception quant aux niveaux de ventes des tablettes Android en 2011. Ainsi, selon le père d'Android, 12 millions de tablettes tactiles Android ont été activées l'an passé. Bien loin des 40 millions d'iPad d'Apple achetées en 2011.

Si l'on se fie aux données d'iSuppli publiées il y a quelques jours (voir ci-dessous, Samsung a donc représenté environ 50 % du marché Android, et ASUS un sixième. Rubin a d'ailleurs précisé que les Samsung Galaxy Tab de 10 pouces étaient les produits sous Android les plus vendus parmi les tablettes grand format.

Attention toutefois, Andy Rubin a bien avancé le nombre de 12 millions de tablettes activées. Cela signifie donc que les produits comme le Kindle Fire d'Amazon ne sont pas comptabilisés. En effet, le Kindle Fire n'utilise pas l'Android Market mais la boutique d'applications d'Amazon. Or plusieurs millions de Kindle Fire ont trouvé preneurs.

Ce nombre de 12 millions ne concerne donc que les produits pouvant accéder à l'Android Market, et non les tablettes sous Android. Entre 15 et 20 millions de tablettes Android ont ainsi trouvé preneurs en 2011.



Article du 20 février 2012.

Si Apple domine, pour ne pas dire écrase le marché des tablettes tactiles dans le monde, qu’en est-il des ventes de ses concurrents ? En attendant des chiffres plus officiels, l’institut iSuppli a livré ses chiffres et sans surprise, Amazon, grâce à son Kindle Fire, a largement surpassé Samsung au dernier trimestre 2011.

iSuppli tablettes tactiles 2011

L'entrée remarquée d'Amazon

Selon iSuppli, le principal concurrent de l’iPad a donc été fin 2011 le Kindle Fire d’Amazon (vendue à 199 $), avec 3,9 millions d’unités livrées, soit 14,3 % du marché. Samsung n’a écoulé que 2,14 millions de ses différentes Galaxy Tab, soit 8 % du secteur, talonné par le libraire Barnes & Noble, qui aurait réussi d’après iSuppli à livrer 1,92 million de ses produits.

Enfin, ASUS complète le top 5 avec à peine 2 % du marché. On remarque surtout qu’avec 612 000 tablettes écoulées, ASUS a réalisé un dernier trimestre inférieur (-24 %) au trimestre précédent. La faute à un manque de renouvèlement de produits, l’Eee Pad Transformer Prime n’ayant envahit le monde qu’en janvier 2012, même si certaines tablettes ont trouvé preneur en décembre en Amérique du Nord.

On peut remarquer que le reste de la concurrence a tout de même capté 12 % du marché, avec plus de 3,1 millions de tablettes tactiles. Cela signifie que des sociétés comme Motorola, Archos, RIM, Acer, etc. sont probablement très proches d’ASUSTeK.

Android se place

Globalement, grâce à Amazon et Barnes & Noble, Android a pu augmenter sa présence à la fin de l’année, confirmant les données de Strategy Analytics. Ce dernier affirmait ainsi le mois dernier qu’Android avait réussi à capter 39 % du marché fin 2011, contre 29 % fin 2010. Apple, lui, reculait dans les mêmes proportions, passant de 68 % du marché fin 2010 à 58 % fin 2011. Cela correspond donc à peu de choses près aux chiffres d’iSuppli.

Au total, 65 millions de tablettes ont été livrées en 2011, dont 62 % ont été des iPad, contre 87 % en 2010. Suivent les Galaxy Tab ave 9,4 % du marché, les Kindle Fire avec 6 %, les Nook Tablet avec 5 %, les Eee Pad d’ASUS avec 3 %, et 14 % pour les autres produits.

1er trimestre 2012 : encore et toujours l'iPad

Enfin, notez que selon les premières prévisions de DigiTimes, le marché au premier trimestre 2012 devrait être largement inférieur à celui des fêtes de fin d’année 2011. Avec à peine 15 millions de tablettes écoulées, soit une chute de 30 % en trois mois mais une progression de 77,6 % sur un an, le secteur devrait être sans surprise être dominé par l’iPad.

La tablette d’Apple pourrait capter plus de 70 % du marché, laissant des miettes à la concurrence. Sachant que le Kindle Fire d’Amazon pourrait à lui seul écouler 1,5 million de tablette, soit 10 % du marché.

L’arrivée de l’iPad 3, des tablettes sous Windows 8 et la généralisation des produits sous Android 4, devrait néanmoins dynamiser le marché lors des trimestres suivants.
le 28 février 2012 à 15:33
 
http://www.pcinpact.com/news/69089-tablettes-tactiles-ipad-apple-kindle-fire-android.htm

Selon l'ARCEP, Free Mobile couvre plus de 28 % de la population (MàJ)

Les chiffres d'Orange, SFR et BT sont aussi disponibles

Mise à jour : l'ARCEP vient à l'instant de confirmer que Free Mobile remplissait parfaitement ses obligations réglementaires en couvrant plus de 28 % de la population en 3G, via 735 sites ouverts commercialement. Orange et SFR couvrent pour leur part plus de 98 % de la population en 3G, et Bouygues Télécom plus de 93 %.

Deux articles sur les auditions d'Olivier Roussat (Bouygues Télécom) et Jean-Ludovic Silicani (ARCEP) réalisées devant la Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale seront publiés d'ici ces prochaines heures.



Article du 27 janvier 2012

Free Mobile : l'ARCEP vérifiera sur le terrain sa couverture de la population

Le réseau de Free Mobile est-il parfaitement fonctionnel ? Si Xavier Niel l’a de nouveau assuré lors de son passage à l’assemblée devant la Commission des affaires économiques mercredi dernier, le sujet n’est pas clos pour autant. L’ARCEP, l’autorité de régulation des télécoms, vient ainsi de publier un communiqué afin d’apporter « plusieurs précisions ».

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« L’ARCEP a constaté que nous couvrions plus de 27 % de la population, et nous continuons à installer des antennes. On pense sur le long terme que la seule possibilité d’exister est d’avoir notre propre réseau. À côté de ça, nous avons signé un accord commercial de type Full MVNO avec France Télécom : c’est fantastique, mais ce n’est pas viable. » C’est ce qu’a précisément répondu Xavier Niel, le fondateur d’Iliad (Free) il y a deux jours.

La pression d'Éric Besson

L’ARCEP, en quelque sorte critiquée indirectement par les différentes attaques visant Free Mobile, a tout de même tenu à mettre les points sur les « i » afin de faire taire les dernières polémiques. Une mise au point due en partie à Éric Besson. En effet, selon Le Figaro, le ministre de l’économie numérique a envoyé une lettre mercredi à l’autorité afin que cette dernière vérifie le respect des promesses de Free Mobile, à savoir couvrir au minimum 27 % de la population. Une vérification déjà opérée par l’ARCEP entre novembre et décembre 2011.

« Suite au lancement des offres de Free Mobile, et à la souscription de premiers abonnements, de nombreuses interrogations sont apparues quant à la réalité du respect par l'opérateur de ses obligations de couverture et de la disponibilité de ses services » a notamment écrit le ministre.

« Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me confirmer le respect par l'opérateur Free Mobile de ses obligations en matière de couverture de la population et de la disponibilité du service résultant de son autorisation et permettant à cet opérateur de bénéficier d'un droit d'itinérance sur le réseau d'un opérateur mobile tiers afin de compléter sa couverture du territoire national » a-t-il ainsi demandé.

Free Mobile est traité comme Orange, SFR et Bouygues, ni plus ni moins

L’Autorité a ainsi tenu à faire quelques rappels importants :
  1. Ouvrir un réseau de téléphonie mobile est « une opération complexe », dont les premiers pas ne sont jamais parfaits. L’Autorité note d’ailleurs avec malice que « l'obligation de couverture, dans les deux ans suivant la délivrance des autorisations, qui était prévue par les licences 3G attribuées en 2001 et 2002 respectivement à Orange France, SFR et Bouygues Telecom, n'a pas été respectée et que, si l'ARCEP a alors toléré cet état de fait, c'était en raison des difficultés techniques et économiques invoquées par les opérateurs. »
  2. Afin de vérifier la couverture de Free Mobile, l’ARCEP a utilisé une méthode de vérification « strictement identique à celle utilisée, dans les mêmes circonstances, pour les autres opérateurs » dans les années passées.
  3. Malgré les nombreuses attaques et réactions envers Free Mobile (dont les syndicats d’Orange CFE-CGC/UNSA), à ce jour, « aucun opérateur n'a saisi l'ARCEP et aucun élément concret n'a été porté à la connaissance de l'Autorité à l'appui des faits allégués par les médias et repris par le courrier des syndicats ».

Des précisions sur les sites réellement activés ou non 

Ces trois rappels effectués, l’Autorité a estimé utile, « dans un souci de transparence et de sérénité », de demander à Free Mobile d'actualiser les informations au sujet de l'état de son réseau. Le nouvel opérateur mobile devra notamment fournir à l’ARCEP une nouvelle liste des sites installés, ceux réellement activés, « et des motifs qui auraient pu la conduire, le cas échéant, à l'extinction de certaines stations de son réseau ».

Une vérification sur le terrain sera ensuite réalisée, à l’instar de celle déjà faite l’an passé. L’Autorité précise que les résultats de son enquête seront rendus publics.

Enfin, l’ARCEP a tenu à rajouter que s’il était de son devoir de vérifier le réseau de Free, l’accord d’itinérance avec Orange concerne uniquement les deux opérateurs. En somme, si Free Mobile venait à manquer à ses accords, Orange devra régler le problème, et non pas l’ARCEP. Néanmoins, nous pouvons faire remarquer que si la couverture de Free était inférieure à celle imposée par son accord signé avec Orange (soit 25 %), elle le serait de facto avec l’ARCEP (soit 27 %).
Source : L'ARCEP
le 28 février 2012 à 18:36
 
http://www.pcinpact.com/news/68584-free-mobile-arcep-couverture-population.htm

mardi 28 février 2012

Pour le paiement mobile, le SMS remplace la carte bancaire

Par Renato Martinelli 28 février 2012 billets de banque dans téléphone
Le paiement en ligne par SMS permet de s'adresser aux consommateurs qui ne possèdent par de carte bancaire. C'est ce que propose BoxPay, présent au World Mobile Congress. Mais ce système ne vaut que pour de petites transactions.
Le paradoxe est connu : les entreprises ont aujourd’hui la possibilité de se développer dans les pays représentant des gisements encore inexploités de consommation, mais où la carte bancaire ne bénéficie pas d’une diffusion massive. Un obstacle de taille, mais il existe un moyen de le contourner : le téléphone mobile. Pour développer les transactions sans carte de paiement, BoxPay, entreprise irlandaise présente au World Mobile Congress à Barcelone, a développé un système reposant sur le SMS. BoxPay propose à l’usager, pour régler un achat, d'entrer son numéro de mobile sur une application ou un site internet. L’utilisateur reçoit en retour un code PIN qu'il envoie au site pour effectuer le paiement. Lequel sera débité sur la facture de téléphone. Pour Iain McConnon, co-fondateur de BoxPay: "Ce service cherche à rendre le paiement facile sans moyen de paiement dédié, c'est pourquoi nous sommes par exemple à Johannesbourg".
Un achat rapide et sécurisé
En quelques clics, le paiement est effectué et épargne à l'acheteur d'avoir à remplir les traditionnels formulaires en quatre ou six étapes. Et si, pour utiliser ce service, il n'est pas nécessaire de posséder un smartphone, ceux qui en possèdent un verront leur numéro de mobile mémorisé par BoxPay, rendant le service encore plus rapide puisqu'il leur suffira de cliquer sur le bouton "acheter". Payer via son mobile peut toutefois poser la question de la sécurité, notamment en cas de vol de l’appareil. Et si l'on pense, par exemple, au code permettant d'empêcher d'accéder au contenu d'un téléphone cellulaire, le cofondateur de BoxPay Iain McConnon explique à L'Atelier: "Payer par SMS présente l'avantage de ne pas avoir à renseigner ses données personnelles et bancaires", qui peuvent être volées, "mais simplement un numéro de téléphone, une information déjà publique". Un détail propre à rassurer les consommateurs préoccupés par la sécurité d'un paiement en ligne.
Payer par SMS, oui, mais à quel prix ?
Le service est aujourd'hui disponible, par exemple, pour des sites de jeu en ligne, y compris sur Facebook, ou encore pour des titres de presse. Mais, c’est l'une de ses limites, le système reste cantonné au règlement de petits montants. BoxPay n'a pas la main sur cet aspect des choses, ces modalités de fonctionnement étant définies localement par les opérateurs et les organismes de régulation. Contrainte supplémentaire : tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne. En Europe, le paiement via BoxPay est limité à environ trois à cinq euros par transaction. En revanche, comme le précise Iain McConnon à L'Atelier, "aux Etats-Unis, le paiement par l'intermédiaire de la facture téléphonique et du SMS peut atteindre jusqu'à trente dollars."

http://www.atelier.net/trends/articles/paiement-mobile-sms-remplace-carte-bancaire

Les députés européens prêts à réduire les tarifs mobiles à l'étranger


28/02 | 11:00 | mis à jour à 17:39 | Guillaume de Calignon

Le Parlement européen s'est déclaré en faveur d'une baisse des prix du l'Internet mobile en itinérance. Les PDG de Telecom Italia, Vodafone, Orange, Telefonica et Deutsche Telekom, avaient pourtant plaidé leur cause auprès de Neelie Kroes, la commissaire européenne à la Société de l'information.

Ecrit par
Guillaume DE CALIGNON
Guillaume DE CALIGNON Journaliste
Ils en ont marre et l'ont fait savoir à Neelie Kroes hier à Barcelone. Les patrons des grands opérateurs mobiles, présents dans la capitale catalane pour le Congrès mondial du mobile qui s'y tient actuellement, ont vu pendant deux heures la commissaire européenne en charge de la Société de l'information. Et ils en ont profité pour faire passer leur message et taper sur la régulation, notamment européenne.
Manque de chance pour les opérateurs, Neelie Kroes, favorable à une réduction des prix du «roaming» dans l'Internet mobile, vient d'obtenir le soutien de la commission de l'Industrie du Parlement européen. Celle-ci vient de se prononcer en faveur d'un abaissement des plafonds des tarifs de l'Internet mobile, qui serait divisé par 2,5 d'ici à juillet 2014. Cerise sur le gâteau du consommateur, les députés veulent aller plus loin que la Commissaire européenne dans la réduction du prix des SMS à l'étranger et des minutes de communications. Un scénario du pire pour les opérateurs.
Ils n'avaient pourtant pas ménagé leurs efforts. Franco Bernabe, patron de Telecom Italia, Vittorio Colao, le directeur général de Vodafone, René Oberman, le PDG de Deutsche Telekom, Cesare Alierta, celui de Telefonica et Stéphane Richard, le président de France Télécom-Orange, se sont lâchés contre la régulation, accusée d'être trop consumériste. «Nous sommes à un moment où il nous faut investir dans les réseaux de très haut débit», a plaidé Stéphane Richard, notant le retard qu'a pris l'Europe dans la 4G et la fibre optique, par rapport à l'Asie et aux Etats-Unis. Outre-Atlantique, le réseau 4G de Verizon a été ouvert en décembre 2010, alors qu'il ne le sera qu'à la fin de l'année en France. Autre exemple, en Corée du Sud, plus de 2 millions de clients bénéficient de la 4G. Plus tôt dans la journée, Vittorio Colao, avait vilipendé «la veille approche des régulateurs». Pour lui, la question est de savoir si «l'Europe a besoin d'emplois ou de baisse des prix ? Nous devrions arrêter cette intervention continue sur les prix et laisser l'industrie réinvestir l'argent». Certains patrons, comme Vittorio Colao et Franco Bernabe auraient même menacé Neelie Kroes d'investir hors d'Europe, dans des pays où la régulation est plus légère.
GUILLAUME DE CALIGNON, À BARCELONE
Photo (Stéphane Richard, PDG de France Télécom-Orange) : AFP

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201921829978-les-deputes-europeens-prets-a-reduire-les-tarifs-mobiles-a-l-etranger-295605.php?xtor=EPR-1500-[la_une_soir]-20120228-[s=461370_n=3_c=304_]-409905656@1

IBM : des progrès de géant dans l’informatique quantique

L’un des laboratoires de recherche de Big Blue annonce avoir accompli des progrès déterminants en vue de la fabrication d’un ordinateur quantique.
C’est le Graal de l’informatique, le mouvement perpétuel, le nirvana de l’octet, la pierre philosophale, l’Alpha et l’Omega et toutes les autres chimères que vous pourrez imaginer, bref cela s’appelle l’ordinateur quantique. Depuis 1981, le prix Nobel de physique Richard Feynmann a mis au défi les scientifiques du monde entier de créer un ordinateur quantique et non plus reposant sur des transistors comme c’est le cas depuis l’invention de l’ordinateur dans les années 40.
La principale différence entre un ordinateur quantique et un ordinateur à transistors est la suivante. Dans le premier cas, l’information est binaire matérialisée par un 0 ou un 1 selon que le courant circule ou non. Le bit est la plus petite représentation que l’on puisse alors trouver. Dans le cas d’un ordinateur quantique, ce même « bit » devenu Qubit (pour quantum bit) peut prendre la valeur 0 ou 1 ou les deux. Dès lors, cela ouvre la voie à des millions d’opérations par seconde et doit pouvoir surpasser en performances tout ce dont sont capables les plus puissants des supercalculateurs.

Maintenir les propriétés quantiques

Le principal problème existant jusqu’à maintenant est de maintenir l’intégrité de ces bits quantiques (qubits), c'est-à-dire de maintenir et de contrôler leur cohérence, ceci étant la seule possibilité pour éviter les erreurs de calcul liés à l’interférence de chaleur, de rayonnement électromagnétique. L’un des principaux travaux des chercheurs du monde en général et d’IBM en particulier est d’allonger la période pendant laquelle les qubits conservent leurs propriétés quantiques.
Pour ce faire, IBM a expérimenté des qubits supraconducteurs en 3 dimensions qui conservent leur état quantiques durant 100 microsecondes, soit 2 à 4 fois plus que les précédents records. Les ingénieurs d’IBM estiment que cette durée est le seuil minimum permettant de mettre en place des systèmes de correction d’erreurs, ce qui ouvre la voie à de nouvelles possibilités dans la construction d’un véritable ordinateur quantique. Outre ces travaux, les chercheurs d’IBM ont également travaillé sur des approches plus « traditionnelles » en deux dimensions qui se sont également révélé prometteuses.

Un rêve accessible

Dans ces conditions, les équipes de Big Blue considèrent désormais que la fabrication d’un ordinateur quantique ne relève plus du fantasme ou du rêve mais qu’il devrait être possible de le réaliser dans les prochaines années même s’il subsiste encore d’immenses défis scientifiques et technologiques. L’un des dirigeants du groupe quantique d’IBM, Matthias Steffen, a déclaré à Venture Beat qu’il pensait pouvoir voir un tel ordinateur de son vivant, lui qui travaille sur ces technologies depuis plus d’une dizaine d’annéesLes résultats des travaux menés par IBM sont présentés cette semaine à Boston à l’occasion de la réunion annuelle de la Société américaine de Physique.

http://www.linformaticien.com/actualites/id/23769/ibm-des-progres-de-geant-dans-l-informatique-quantique.aspx

Le marché français du cloud computing dépasserait les 2 milliards d’euros en 2012

Après avoir atteint 1,85 milliard d’euros en 2010, les revenus du marché français du cloud computing devraient toucher les 2 milliards d’euros cette année, a indiqué l’AFII dans un bilan.
Les revenus du marché français du cloud computing se seraient élevés à 1,85 milliard d’euros en 2010, dont 672 millions d’euros générés par des PME. Cette année, le secteur devrait dépasser les 2 milliards d’euros et représenter 6 % du marché français des logiciels et services (estimation Nexima). Selon un bilan de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII), la croissance du marché est profitable aux multinationales, aux PME, ainsi qu’aux nouveaux entrants qui « bénéficient en France d’un environnement très favorable à leur développement ».

IBM, Atos et les jeunes pousses du cloud

Aux côtés des multinationales d’origine américaine, IBM, Microsoft, Amazon ou encore Google, s’activent sur le marché de l’informatique en nuage des SSII françaises telles Cap Gemini, Steria et Atos. Cette dernière a récemment lancé la coentreprise Yunano avec la société chinoise Ufida, afin de fournir des logiciels de gestion et des services associés en mode « cloud ».
D’autres acteurs sont actifs sur ce marché. Parmi eux les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom, et la société Systancia créée en 1998. Entreprise installée en Alsace et à Paris, Systancia compte parmi les principaux acteurs européens du logiciel de virtualisation de postes de travail et d’applications (SaaS – Software as a Service).
Joyent, fournisseur américain d’infrastructures et de plateformes en mode hébergé (IaaS – Infrastructure as a Service & PaaS – Platform as a Service), se positionne parmi les nouveaux entrants, la société étant implantée dans la région Île-de-France depuis 2010.

Andromède, le grand projet

L’an dernier, l’État français a lancé le projet Andromède visant la création de « grandes centrales numériques européennes » à même de fournir aux entreprises et administrations locales de hautes capacités de calcul et de stockage en mode cloud. Il s’agit également de donner davantage d’autonomie à l’économie française vis-à-vis des États-Unis, ses entreprises et ses autorités.
Le consortium quadripartite public-privé formé pour mettre en œuvre Andromède regroupait initialement l’État français, pour un investissement de 135 millions d’euros par le biais de la Caisse des Dépôts, Orange et Dassault Systèmes (60 millions d’euros d’investissements chacun), et Thales (30 millions d’euros). Le retrait récent de Dassault Systèmes, suite à un différend avec Orange, en modifie l’exécution.
Éric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, a néanmoins déclaré à la suite de ce retrait : « le cloud computing est stratégique pour l’économie française et la compétitivité de nos entreprises. L’État ne déviera pas ». Par ailleurs, la SSII Atos s’est déclarée prête « évidemment à discuter avec l’État » d’une éventuelle intégration au projet.

Les « investissements d’avenir » soutiennent l’informatique en nuage

Parallèlement au projet Andromède, le gouvernement français a lancé en 2011 un premier appel à projet de recherche et développement dédié au cloud computing dans le cadre du programme des investissements d’avenir. Cinq projets vont bénéficier d’un soutien public de 19 millions d’euros :
CloudForce, plateforme d’ingénierie logicielle développée par Orange Labs ; CloudPort, un ensemble d’outils de portage d’applications proposé notamment par la PME Prologue ; Magellan, projet d’infrastructure logicielle porté par Bull ; le projet de cloud communautaire Nu@ge porté par Non Stop Systems et, enfin, UnivCloud, projet de nuage à destination des établissements d’enseignement supérieur porté par l’Université Numérique Paris Île-de-France (UNPIdF) et INEO, Groupe GDF SUEZ.
« En soutenant financièrement des projets impliquant des concepteurs de systèmes informatiques, des opérateurs de télécommunications, des éditeurs de logiciels ou intégrateurs, des laboratoires de recherche et des PME innovantes, le programme d’investissements d’avenir conforte la dynamique de partenariats créée par les pôles de compétitivité », a déclaré par voie de communiqué David Appia, président de l’AFII.
La France compte huit pôles de compétitivité soutenant le développement du cloud computing, à savoir : Cap Digital et System@tic (Île-de-France), Elopsys (Limousin), Images et Réseaux (Bretagne et Pays de la Loire), Imaginove et Minalogic (Rhône-Alpes), Solutions Communicantes Sécurisées en région PACA et, enfin, TES (Basse-Normandie).

http://www.silicon.fr/le-marche-francais-du-cloud-computing-depasserait-les-2-milliards-deuros-en-2012-71110.html

L’industrie du mobile dévoile ses cartes à Barcelone

Le 27 février 2012 (11:46) - par Cyrille Chausson

C’est aujourd’hui que s’ouvre l’édition 2012 du Mobile World Congress de Barcelone. Un événement désormais clé dans le monde de l’IT qui doit rassembler ce que l’éco-système mobile compte de mieux. Quelques tendances : la consumérisation et le BYOD, les réseaux mobiles de 4e génération et l’avancée des constructeurs pour la conquête de ce juteux marché.
L’industrie du mobile dévoile ses cartes à Barcelone
Cette semaine, la mobilité revêtira son costume trois-pièces à l’occasion du Mobile World Congress (MWC) qui s’ouvre ce jour à Barcelone. Un événement qui, avec l’avénement des technologies mobiles, des tablettes aux smartphones, en passant par les applications mobiles et le phénomène ByOD (Bring Your Own Device), révèle l’omniprésence de la sphère mobile dans le monde IT global. Quitte donc à occulter le PC.

Il faut dire que cette édition 2012 du MWC s’ouvre alors que le marché mondial de la mobilité progresse tambour battant. Au quatrième trimestre 2011, il s’est écoulé 149 millions de téléphones portables dans le monde, nous indique Gartner, en hausse de 47,3% en un an. En 2011, ce sont quelque 1,8 milliard de terminaux mobiles qui se sont écoulés, en hausse de 11,1% par rapport à 2010. Pour 2012, le cabinet s’attend à une croissance de 7% du marché. En retrait donc.

A Barcelone, l’heure est à la démonstration de force. Même si le n°3 du marché, Apple (5% de parts de marché en 2011), n’a pas fait le déplacement. Cette édition 2012 devrait être ainsi marquée par une avalanche d’annonces. A commencer par Nokia. Le constructeur finlandais, en phase de restructuration de ses usines de production, a dégainé lors de ce premier jour, un nouveau modèle Lumia, la marque qui estampille les Windows Phone du groupe. Un terminal entrée de gamme qui vient rejoindre les 710 et 800  annoncés en octobre 2011. Ce terminal, moins cher, pourrait bien servir de rampe de lancement à l’OS mobile de Microsoft sur le marché de la mobilité. Promis à un bel avenir par les analystes, Windows Phone n’occupe au 4e trimestre 2011 que le 6e rang des OS mobiles avec 2,7 millions d’unités écoulées sur la période (1,9% de parts de marché).

Autre tendance à suivre, la ruée des constructeurs vers 4G (LTE - Long Term Evolution), la technologie dite de 4e génération qui promet une hausse radicale des débits de l’Internet mobile. Une façon de répondre à la demande en matière de trafic mobile et de consommation de la vidéo en ligne, comme l’indique Cisco dans sa dernière étude Cisco Visual Networking Index. Le trafic mobile devrait être multiplié par 18 d'ici 2016, nous indique l’équipementier réseau. ZTE, Samsung, LG et HTC ont profité de cette grand messe de la mobilité pour dégainer alors leurs terminaux afin d’être les premiers sur ce segment. Quitte à réaliser leurs annonces une journée avant l’ouverture officielle du salon. C’est dire l’enjeu.

Logiquement, le phénomène du BYOD (Bring your own device), point d’orgue de la consumérisation du IT, devrait également joncher les allées du MWC 2012. Sécurisation des terminaux personnels en environnement professionnel, gestion et administration de flottes, gestion des applications... la consumérisation devrait jouer un rôle clé chez les éditeurs et fournisseurs de services. C’est notamment le cas d’Atos, qui dévoilera sa solution MyMarket, une plate-forme censée faciliter la gestion et la distribution d’applications mobiles en entreprise, en proposant un catalogue d’apps référencées et validées selon les profils de chaque utilisateur. Mozilla, de son côté, y dévoile un prototype de Marketplace, un magasin d’applications mobiles et desktop universel.

Quelque 60 000 visiteurs sont attendus au Mobile World Congress 2012.

http://www.lemagit.fr/article/mobiles/10544/1/l-industrie-mobile-devoile-ses-cartes-barcelone/?utm_source=essentielIT&utm_medium=email&utm_content=new&utm_campaign=20120228&xtor=ES-6